Quatrième de couverture
Reus, sud de la Catalogne, été 2066. Suite au Pacte de la honte, la Péninsule ibérique doit être évacuée. Ils sont douze, retranchés dans l’enceinte de l’Institut du Pere Mata. La Grande Panne les a presque coupés du monde. Pour tenir, ils rationnent vivres et médicaments, mais les stocks fondent et bientôt ils manqueront de tout. Parmi eux, un vieil écrivain. Il noircit les pages vierges de livres mités dénichés au grenier et se donne pour mission de raconter au jour le jour leur survie : les tours de garde pour se protéger des pillards, les expéditions vers l’extérieur, les disparitions de ses compagnons d’infortune, les doutes et les hésitations… Comme un journal à l’attention des générations futures.
Pablo Martín Sánchez est réellement né à Reus et aura comme son narrateur 89 ans en 2066. Après L’Instant décisif et L’anarchiste qui s’appelait comme moi, il parachève avec Reus, 2066 sa trilogie romanesque en se projetant dans l’avenir pour capturer les peurs du présent.
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