Sous la restauration, dans les années 1820-1825, Helena von Nachtheim, fille adoptive du prince Hardenberg, lui-même ambassadeur auprès de Louis XVIII, est présentée à la haute société parisienne. Mais une seule rencontre compte vraiment pour elle : celle de Wilhelm Vordenburg, le jeune médecin du prince, qui pourra peut-être la guérir de cette étrange déviance, soigneusement tenue secrète, qui la conduit à se nourrir de l'énergie vitale des petits animaux.
Par quel mystère les mains d'Helena ont-elles le pouvoir d'attirer chats, oiseaux, rongeurs et, pourquoi pas, êtres humains, et de les faire mourir en douceur ? Mais faut-il vraiment de mystère quand il apparaît qu'Helena compte parmi ses ancêtres une certaine Mircalla Karnstein ?
L'auteur
Yvon Hecht est depuis longtemps familier de ces territoires étranges, tapis on ne sait où, que l'on dit imaginaires, oniriques ou occultes. Il leur a consacré un recueil de nouvelles. Alexis (Landreys), et flirté éventuellement avec la S.-F., comme le montre La Fin du quaternaire paru en 1962 au Rayon fantastique. Variation en marge de Carmilla plus que véritable suite du célèbre roman de Shéridan Le Fanu, Helena von Nachtheim restitue toute sa dimension romantique au mythe du vampire.