James BLISH Titre original : Midsummer Century, 1972 Première parution : The Magazine of Fantasy and Science Fiction, avril 1972. En volume : Doubleday, mai 1972ISFDB Traduction de Anne BARONIAN
ALBIN MICHEL
(Paris, France), coll. Super fiction n° 3 Dépôt légal : 2ème trimestre 1975, Achevé d'imprimer : 22 mai 1975 Première édition Roman, 256 pages, catégorie / prix : nd ISBN : 2-226-00193-X Format : 11,0 x 18,0 cm✅ Genre : Science-Fiction
Notez la police de caractère particulièrement grande du fait que le texte original est une novella. Couverture : Atelier Pascal Vercken Photo Jean-Claude Maillard
Quatrième de couverture
Un savant de notre époque, John Martels, se trouve projeté dans le futur par un accident bizarre.
En l'an 25000, la Terre est dans une ère tropicale. Les hommes qui l'habitent ne sont plus que des barbares incapables de se défendre contre les Oiseaux dont l'évolution a fait des êtres doués d'intelligence.
Et Martels découvrira avec effroi que sa tentative désespérée pour sauver l'espèce humaine de l'extermination le mène tout droit à sa propre destruction...
James Blish, Américain qui vit en Angleterre, est l'un des plus remarquables écrivains de science-fiction, auteur de plus de vingt romans et de nombreuses nouvelles. Il a publié également d'autres ouvrages et vient de terminer une Histoire de la sorcellerie.
Critiques
On reproche souvent à Blish sa froideur et son intellectualisme. Ces deux défauts sont ici exacerbés : un savant, projeté 25 000 ans dans le futur, se retrouve cohabitant en esprit avec un cerveau sous cloche faisant office d'oracle pour l'humanité de l'époque retournée à la barbarie, et en lutte contre les oiseaux devenus intelligents. Le moins qu'on puisse dire est que l'action est plutôt statique et que les bavardages (entre les deux esprits) tiennent beaucoup de place. Certes le back-ground de ce futur sylvestre et l'évocation de la civilisation des oiseaux sont assez bien évoqués, mais cela ne suffit pas à rendre captivant ce roman qui est plutôt, d'ailleurs (et heureusement !), une longue nouvelle camouflée, Gallet rééditant ici le coup du Monde obscur de Kuttner.