Quatrième de couverture
Atlantis II, gigantesque base nucléaire et spatiale, enfouie à mille mètres sous le Larzac. La France devenue la première puissance scientifique, industrielle et militaire des mondes habités, grâce à une invention diabolique : la création en laboratoire d'une race de mutants surdoués, à l'intelligence beaucoup plus développée que la nôtre. Bientôt la course aux « surhommes » remplace la course aux armements. Mais, malgré l'étroite surveillance dont ils font l'objet, les mutants s'unissent pour imposer une civilisation nouvelle. Cependant leur tentative échoue : cette révolution manquée, est-ce la victoire de l'homme ou bien l'Apocalypse ?
Critiques
LE SURHOMME EST DANS L'ESCALIER C'est un livre qui se prétend inédit. Et pourtant, à recenser tous les clichés qu'il véhicule, la chose peut se discuter. Non seulement rien n'est neuf là-dedans, malgré des notes pour analphabète qui veulent faire sérieux et scientifique, mais le schéma de l'histoire lui-même doit remonter loin dans le temps. Seule originalité, ici, c'est encore plus mal ficelé qu'ailleurs. C'est le drame (air connu) d'un mutant de campagne, fabriqué par un savant (hé hé ! par un cordonnier ce serait bien plus drôle) afin qu'il fasse progresser la science militaire française qui est en retard (Si ! Si ! C'est juré !). Le pauvre souffre d'être différent et incompris des militaires (ces choses-là existent donc ?). Il passe son temps à inventer un amour incestueux qui le lie à sa sœur (peu développée cette partie !) laquelle meurt après que les militaires aient voulu la normaliser aux électrodes. Sournois, il fait le beau mais n'en pense pas moins et va horriblement se venger. L'auteur, qui doit être du Nord, n'hésite pas détruire tout le Larzac, tout le Languedoc et pour un peu j'étais touché par les radiations. Pourtant ni le Languedoc ni le Larzac ni moi ne lui avions rien fait. Le mutant sauvage meurt avec d'autres mutants qu'il avait appelés à la rescousse. Ça se termine avec un épilogue du type « ceci pourrait bien nous arriver ». Ce qui ne devrait plus arriver cependant c'est des bouquins aussi mal fichus, des éditeurs suicidaires et qui feraient mieux de se reconvertir dans la choucroute. Quand on pense qu'il existe d'excellents auteurs français comme l'a montré Curval avec son Futurs au présent et que c est ce machin là qui est publié on a envie de se noircir au gros rouge. Roger BOZZETTO Première parution : 1/11/1978 dans Fiction 295 Mise en ligne le : 18/4/2010
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