Quatrième de couverture
L'Aiguille des Phasmes, aux Confins de la Fédération vers le coeur de notre Galaxie devrait être fatale au grand astronef que le Patrouilleur O.P.O. 237 surprend en début de résurgence. Et cependant le navire spatial traverse les récifs sans coup férir mais également sans prêter la moindre attention aux appels pour identification émis par le Patrouilleur. Quand enfin les répertoires permettent de donner un nom à la machine énigmatique, rongée par l'espace, la Centrale de Surveillance, alertée, réagit avec rapidité, détournant un de ses Chasseurs pour tenter d'intercepter l'arrivant susceptible de porter en ses flancs la mort pour le système de Shabène. C'est le récit de cette étrange interception et du mystère de sa conclusion que les auteurs « d'Enquêtes Galactiques » ont cette fois puisé dans les archives de Marslovsk, la cité souterraine formée par la Centrale de Surveillance mieux connue sous le nom d'Interco.
Critiques
Après une période de silence, elle-même précédée d'une baisse très sensible de la qualité de ses romans. Le May, ces temps, refait surface. S'il nous a paru inutile de commenter Ce monde qui n'est plus notre et Plus jamais le « France » (diptyque ennuyeux sur le sempiternel retour de l'astronef langevinien sur une Terre retournée au stade tribal), les deux plus récentes productions de l'auteur marquent le début d'un retour à sa stature d'antan — encore qu' Enigme aux confins (l'arraisonnement et l'exploration d'un vaisseau perdu dont l'équipage a subi une étrange mutation) ne soit que l'étirement exagéré d'un sujet qui eût mérité une nouvelle de 25 pages. Plus intéressant est L'Ophrys et les Protistes, qui raconte le combat d'un équipage de l'Empire contre une forme de vie végétale et télépathe qui peut produire par transfert d'énergie des duplicata humains, et compte ainsi partir à la conquête des planètes civilisées. On retrouve ici le style méticuleux et la richesse linguiste de Le May, si à l'aise pour décrire en style... fleuri des formes de vie étrangères. Mais on aimerait quand même qu'il élaguât quelque peu les longs dialogues où ses héros discutent sans fin des grands principes et des grands sentiments, ce qui alourdit considérablement l'action. Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/1/1977 dans Fiction 276 Mise en ligne le : 1/12/2012
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