Quatrième de couverture
New York City, automne 2095. Tous étaient semblables et lui paraissait être le meilleur d'entre eux. Et puis, un soir, tout se détraqua... Plus rien ne fut comme avant et il dut chercher dans la violence une réponse à ces questions définitives.
Critiques
Ça se passe à New York en 2095. La vie est en cartes, la Haute Administration est un pouvoir redoutable, et le ministère du Temps Libre (un clin d'œil anti socialo-communiste ?) vous envoie en vacances quand il le veut. Il y a des déviants, des marginaux, bien entendu réfugiés à Greenwich Village, où l'on se shoote au Scorbol-54. Il y a aussi des tueurs quasi-officiels, les Nettoyeurs. On suit Nathaël, ci-devant fonctionnaire modèle, qui glisse à son corps défendant dans la déviance, depuis qu'il a assisté au meurtre inexplicable d une fille avec qui il a fait l'amour. L'ambiance est prenante et le suspense fonctionne correctement. Le mixage polar-SF a fait encore un petit (et ce ne sera pas le dernier) depuis ce choc visuel et thématique que fut Blade Runner. Pourquoi pas, si ça marche ? Et ça marche ! Dick est même au rendez-vous, crypté, puisqu'il y a des robots dans le coup, et qu'ils sont même la clé du mystère. Rien de tout cela n'est très original, certes, et, comme la plupart des Mazarin, celui-là a un petit côté inabouti, paresseux. Mais l'intention est bonne, et les moyens littéraires employés nous permettent de passer une agréable petite heure (c'est imprimé gros). Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/1/1984 dans Fiction 347 Mise en ligne le : 1/12/2005
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