Le monde est soumis à une guerre perpétuelle, autrefois lancée par les hommes contre les hommes. Mais où sont-Ils, ces démiurges de là violence nucléaire ? Vermine, créature animale anonyme le lecteur en connaît un qui se meurt de vieillesse, le Dieu de son peuple. Il faut le remplacer, vite, car sans le soutien divin, c'est la fin de la sécurité et la mort.
Vermine part à la recherche d'un autre homme. Mais où sont-ils ? Question lancinante. Là, peut-être, où la guerre fait rage, dans le ciel ou sur la terre, voire nulle part...
Le traitement de Vermine est intéressant en dépit d'une conclusion banale. On a fait mieux dans le genre univers post-cataclysmique. Le récit marque une pénurie en surprises mais se montre, par certains côtés, pittoresque.
Ceci dit, le bilan ne se colore pas en négatif. Hugues Douriaux n'ennuie pas et ses créatures, dont je ne vous dévoilerai pas la nature, sont charmantes.
Vermine : quel joli nom pour le nouveau messie !
Éric SANVOISIN
Première parution : 1/3/1988 dans Fiction 395
Mise en ligne le : 16/4/2003