Ian WATSON Titre original : The Very Slow Time Machine, 1979 Première parution : Gollancz, février 1979ISFDB Traduction de Élisabeth VONARBURG Illustration de KELECK
Jean-Claude LATTÈS
(Paris, France), coll. Titres/SF n° 44 Dépôt légal : 2ème trimestre 1981, Achevé d'imprimer : mai 1981 Première édition Recueil de nouvelles, 256 pages, catégorie / prix : nd ISBN : néant Format : 11,0 x 17,8 cm✅ Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
(1990) La Machine à Voyager Très Lentement dans le Temps, pour plus de commodité la MVTLT, fit sa première apparition à midi exactement, le 1er Décembre 1985, dans un espace inoccupé au Laboratoire National de Physique. Elle signala son arrivée par une détonation violente, et une rafale de vent. Ce fut un moment d'extrême confusion, et la confusion persista puisque l'occupant de la MVTLT se trouvait être non seulement dans un flux temporel inverse du nôtre, mais encore dans la démence la plus totale !
Un recueil de treize nouvelles fascinantes, pleines d'inventions, d'audace, de paradoxes originaux, de gags brillants.
Ian Watson né en 1943 est l'un des maîtres de la science-fiction britannique. Après avoir enseigné l'anglais en Tanzanie et au Japon, à Tokyo, il s'installe à Oxford. Depuis la révélation de son premier roman, L'Enchâssement, il vit de sa plume. Il a déjà publié dans Titres/SF Orgasmachine.
1 - Ton sang, tel du lait (Thy Blood Like Milk, 1973), pages 9 à 47, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 2 - Sur un tabouret en bois d'étoile (Sitting on a Starwood Stool, 1974), pages 48 à 58, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 3 - Agoraphobie, an 2000 (Agoraphobia, A.D. 2000, 1977), pages 59 à 65, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 4 - Une histoire d'amour programmée (Programmed Love Story, 1974), pages 66 à 72, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 5 - La Fille qui était de l'art (The Girl Who Was Art, 1976), pages 73 à 84, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 6 - La Belle convergence de nos amours géodésiques (Our Loves So Truly Meridional, 1975), pages 85 à 99, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 7 - Rêves d'immunité (Immune Dreams, 1978), pages 100 à 118, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 8 - Mon âme à la nage dans un bocal à poisson rouge (My Soul Swims in a Goldfish Bowl, 1978), pages 119 à 126, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 9 - Les Réfugiés de Roentgen (The Roentgen Refugees, 1978), pages 127 à 145, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 10 - Nos rêves renversés (A Time-Span to Conjure With, 1978), pages 146 à 168, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 11 - De la cuisson du Héros-Prime au printemps (On Cooking the First Hero in Spring, 1975), pages 169 à 185, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 12 - L'Horizon événementiel (The Event Horizon, 1976), pages 186 à 222, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG 13 - La Machine à voyager très lentement dans le temps (The Very Slow Time Machine, 1978), pages 223 à 251, nouvelle, trad. Élisabeth VONARBURG
Critiques
Ian Watson a déjà à son actif une demi-douzaine de romans dont le premier reste le meilleur (L'Enchâssement). Ses œuvres plus récentes auraient plutôt tendance à souffrir d'une certaine aridité, due notamment au manque de profondeur des personnages. Mais Ian Watson, en dépit de l'étiquette New Wave qu'on a pu lui coller hâtivement sur le dos, est en fait l'un des rares héritiers créatifs de l'école campbetlienne de la SF à idées. Ne sursautez pas ! Bien sûr, Watson mêle souvent religion et métaphysique à sa hard science, mais Campbell lui aussi était assez délirant à ses heures. Aux idées, souvent extraordinaires (voir La machine A voyager très lentement dans le temps. L'horizon événementiel), Watson ajoute son cosmopolitisme, sa connaissance des cultures étrangères : ses chers Amérindiens (Ton sang, tel du lait), les Japonais (La fille qui était de l'Art, Agoraphobie, an 2000), et même nous autres Français (Rêves d'immunité). Et dans les nouvelles beaucoup plus que dans les romans, on peut donner aux idées, par opposition aux personnages, le premier rôle. C'est pourquoi ce recueil est à mon avis très supérieur aux derniers romans de Watson, car dans chacune des treize nouvelles qui le composent il nous dévoile une idée de plus. Et le festival est éblouissant.