« [L]eur passivité parut même s'accroître... Toute foi, même légère, les abandonna. Déjà la mort tenait ces mornes existences. »
Dans un futur indéterminé, les mers n’occupent plus que le quart de la surface de la Terre. Fleuves et lacs ont disparu. L'humanité s'est réduite à quelques milliers d'individus réfugiés autour d'oasis clairsemées. Un fléau les menace : les ferromagnétaux, nouvelle espèce d'êtres mi-vivants, mi-minéraux dévoreurs de globules rouges. Targ, le veilleur du Grand Planétaire, part avec sa famille vers les Terres-Rouges, là où la vie est peut-être possible.
Passé à la postérité pour ses romans préhistoriques (La Guerre du feu), J.-H. Rosny aîné (1856-1940) est l’un des pères fondateurs de la science-fiction moderne. Treize contes, jamais réédités depuis 1912, accompagnent ce roman d'une extrême noirceur, précurseur de l'écolo-catastrophisme.
1 - Roger MUSNIK, Présentation, pages 5 à 12, introduction 2 - Roger MUSNIK, Bibliographie, pages 13 à 13, bibliographie 3 - La Mort de la Terre, pages 17 à 107, roman 4 - Le Hanneton, pages 111 à 117, nouvelle 5 - La Petite aventure, pages 119 à 122, nouvelle 6 - Mon ennemi, pages 123 à 127, nouvelle 7 - Dans le néant, pages 129 à 133, nouvelle 8 - Le Condamné à mort, pages 135 à 139, nouvelle 9 - L'Alligator, pages 141 à 144, nouvelle 10 - La Plus belle mort, pages 145 à 148, nouvelle 11 - Les Pommes de terre sous la cendre, pages 149 à 153, nouvelle 12 - Le Quinquet, pages 155 à 160, nouvelle 13 - L'Avare, pages 161 à 165, nouvelle 14 - La Marchande de fleurs, pages 167 à 170, nouvelle 15 - Après le naufrage, pages 171 à 174, nouvelle 16 - Le Lion et le taureau, pages 175 à 178, nouvelle