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Le XXIe siècle n'aura pas lieu

Christopher STORK


Illustration de Michael EMBDEN

FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions (Paris, France), coll. Anticipation précédent dans la collection n° 1256 suivant dans la collection
Dépôt légal : novembre 1983, Achevé d'imprimer : 15 septembre 1983
Première édition
Roman, 192 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : 2-265-02429-5
Format : 11,0 x 17,5 cm
Genre : Science-Fiction


Quatrième de couverture
     Un homme meurt et, quelques jours plus tard, ressuscite. Que devient-il alors ? Et que devient son temps, ce temps dont il a été « séparé » malgré lui ? Cet homme sera-t-il « comme les autres » ? Ou un explorateur temporel ? Ou bien encore l'ennemi juré de la race humaine dont il ne fait plus tout à fait partie ?
Critiques
     Un écrivain assez nauséeux (au sens sartrien) fait la connaissance de son père (disparu à sa naissance), qui lui apprend au bout de 50 pages qu'il peut voyager dans le temps, puis au bout de cent pages qu'il n'est rien de moins que Lazare, le seul être immortel puisque déjà mort et ressuscité. Boris Ouralov, guidé par son étrange père, visite le XXIe siècle où l'utopie règne enfin sur Terre, puis fait une fugue dans le passé avant de sauver la jeune femme qu'il aimait, tuée dans un accident d'auto. Mais on ne bouleverse pas le passé en vain, etc.
     Cela fait beaucoup de thèmes emmêlés pour un roman de la taille d'un Fleuve, et l'on s'y perd un peu, à la suite de l'auteur qui aborde beaucoup de pistes sans vraiment les parcourir jusqu'à leur terme (c'est d'ailleurs un des problèmes de Stork, dont souvent la thématique exigerait pour sa résolution plus de signes qu'il n'en dispose). L'autre problème de l'auteur est son extrême irrégularité — puisqu'il va du très bon au pire. Le XXIe siècle... est entre les deux : ça démarre très bien (Stork est meilleur dans le quotidien que dans l'imaginaire lointain) Avec un bon portrait d'écrivain (comme déjà dans Les derniers anges, son sommet) et ça se poursuit pas si mal avec les allées et venues temporelles (comme dans Il y a un temps fou, un autre bon moment). Ça se gâte avec son utopie bien peu crédible, et ça se dissout avec l'également peu crédible chute. Dommage : Laisse toute espérance (« Angoisse », 1955, signé Benoît Becker), c'était mieux.

Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/2/1984 dans Fiction 348
Mise en ligne le : 1/12/2005

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