Quatrième de couverture
Voulez-vous tuer quelqu'un ? Enroulez votre pensée sur la sienne, « comme un liseron », et puis serrez, serrez jusqu'au moment où sa pensée s'étouffe.
Le malheur, c'est que vous mourrez aussi dans les secondes qui suivent !
Or certains Gueux de la ville, ainsi que certains Errants, désireux d'échapper à la tutelle des Nantis, croient avoir découvert le moyen de tuer sans mourir.
En particulier la jeune et jolie Varia, qui suppose que l'on continue à vivre si le liseron s'enroule d'une certaine façon...
Hélas ! Pour essayer, il faut risquer sa vie !
Critiques
Traditionnelle opposition de la Ville (elle-même divisée entre « Nantis » et « Gueux ») et de la Campagne (où vivent les « Errants ») dans le cadre non moins traditionnel de la Terre post-cataclysme. S'y ajoute la découverte d'un pouvoir acquis par mutation et permettant de tuer ses ennemis à distance. Comme toujours chez Béra-Dermèze, l'ouvrage est parsemé de notations sympathiques (liberté, révolution, anarchie), mais comme souvent aussi il manque de relief : et cette fois, une construction erratique, beaucoup de flou dans le dessin des personnages et surtout un manque de rigueur flagrant dans l'évocation des structures sociales rendent le livre particulièrement inconsistant. Dommage.
Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/1/1977 dans Fiction 276 Mise en ligne le : 1/12/2012
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