Au commencement était l'Entreprise. Avec ses seigneurs-directeurs, ses cadres méritants et ses performants. Puis vinrent les créatures rougeoyantes et les hommes-taupes.

Alors les cadavres s'accumulèrent, non loin du gouffre des aberrations...

     Ce polar de science-fiction, je ne chercherai pas à le résumer. Sachez simplement qu'il y a force meurtres, manœuvres insidieuses et manipulations en tous genres. Tout se passe sous terre, la surface de la planète ayant été détériorée par une guerre bactériologique. Mais des rumeurs sur la grande Remontée sillonnent les couloirs car il paraîtrait que là-haut, l'atmosphère est redevenue viable...

     C'est un peu fouillis, tout ça. Ça manque de construction et de rigueur dans l'élaboration du roman. Facon nous balance des noms à tout va sans nous expliquer ce qu'ils signifient. L'histoire en elle-même n'est pas exactement passionnante.

     Sincères regrets ; avec un peu d'ordre, Divine Entreprise aurait pu appartenir aux romans sympathiques du Fleuve Noir Anticipation. Au lieu de ça, le lecteur se heurte à un sentiment d'inachèvement, de précipitation et de déception.

     Divine Entreprise : l'ébauche d'un roman intéressant...