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Les Perspectives du mensonge

Yves RAMONET

Première parution : Paris, France : Denoël, janvier 1994

Illustration de MANDY

DENOËL (Paris, France), coll. Présence du futur précédent dans la collection n° 544 suivant dans la collection
Dépôt légal : janvier 1994, Achevé d'imprimer : janvier 1994
Première édition
Roman, 272 pages, catégorie / prix : 8
ISBN : 2-207-30537-6
Format : 10,8 x 17,8 cm
Genre : Science-Fiction


Quatrième de couverture
     En ce tonitruant XXI° siècle, le Xanadu Museum, où se trouvent réunis les chefs-d'oeuvre picturaux du monde entier, semble pris de folie. Agissements de mauvais plaisants ? Ou les toiles de maîtres ainsi concentrées ont-elles acquis des lignes de fuite aux couleurs du réel ? Toujours est-il que Svevo Miller, spécialiste de la sécurité, voit défiler dans le musée, devenu labyrinthe spatial et temporel, des espions vociférants, des militaires ou astronautes mystiques, l'idéale Lucrezia Panciatichi ou le jovial Rabid Rabbit, encore plus fou que le Roger du même nom... Tout cela serait le résultat du Komplet Komplot ?
     Mais c'est quoi ce K.K. dont Svevo serait une pièce maîtresse ?
 
L'auteur
Yves Ramonet, né en 1962, est l'auteur de plusieurs romans sous un autre nom et dans d'autres genres. Avec Les Perspectives du mensonge, à situer entre les loufoqueriesde Robert Sheckley et les "dangereuses visions" des cyberpunks, il fait passer un grand vent de fraîcheur dans la S.-F. française.
Critiques
     J'ignore tout de ce jeune auteur, sous ce nom comme sous ses éventuels pseudonymes. Il aurait une trentaine d'années, et il est capable de se couler dans divers genres. Le texte qu'il présente est, au plan du monde décrit, assez original, mais il se réfère explicitement au cyberspace, à quoi il ajoute, mais il n'en tire pas grand chose, le musée comme lieu clos. Et ce musée, par référence à la fois à la poésie romantique anglaise et à Sturgeon se nomme Xanadu. Dans ce monde mosaïque, qui emprunte aussi bien aux toons qu'aux hologrammes et au roman noir, sans oublier des allusions à Dick et un soupçon de Sheckley, tout semble permis. Tout semble aussi permis à Ramonet, et il pourrait se livrer à un feu d'artifice d'inventions. Disons qu'il essaie, et que pour un premier roman de SF, il fait de belles gammes. Cela dit si c'est une bonne surprise, car on a lu tellement pire, ce n'est pas vraiment un événement. C'est un livre qui rappelle un peu le premier Ligny. Avec la même fraîcheur (et/ou la même roublardise). Une sorte de « chef-d'oeuvre » au sens artisanal du terme. J'ajouterai deux choses, avant de conseiller la lecture de cet ouvrage, la première c'est que la couverture est à vomir, la seconde c'est qu'il est très sympathique de voir qu'un auteur de SF cite Guy Debord. C'est un hommage mérité et très rare, alors que la SF lui doit tant, qu'il s'agit de signaler.

Roger BOZZETTO
Solaris
Mise en ligne le : 8/9/2003

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