Site clair (Changer
 
    Fiche livre     Connexion adhérent
Kamikazement vôtres

G. MORRIS

Cycle : Les Kamikazes vol. 1 


Illustration de Tim WHITE

FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions (Paris, France), coll. Anticipation précédent dans la collection n° 1269 suivant dans la collection
Dépôt légal : décembre 1983
Première édition
Roman, 192 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : 2-265-02456-2
Genre : Science-Fiction


Quatrième de couverture
     Des barjos ! Des kamikazes !
     Il en faut des comme ça.
     Pour essayer de réparer — voir de prévenir — les conneries des autres !
Critiques
     (note nooSFere : critique commune aux n° 1269 et 1287 du même auteur en FNA)

     Avec ces deux premiers volets de la traditionnelle (chez l'auteur) trilogie, G. Morris introduit en SF le personnage qui fit sa gloire en Espionnage : Vic Saint-Val (encore qu'il fit jadis une apparition dans Les plasmoïdes au pouvoir ?, si je ne me trompe, et peut-être me trompé-je, mais tant pis). C'est dire que les aventures ici narrées appartiennent plus à l'aventure jamesbondesque qu'à la science-fiction proprement dite. Il y a bien une soucoupe volante, une grosse, comme on en voit sur les deux belles couvertures de Tim White et Peter Elson, et des petites (soucoupes de poing ?) qui crachent des rayons mortels — mais toutes sont le produit de la science terrienne (et non pas fiction), et qui plus est d'un groupement de savants “ qui veulent faire quelque chose ” pour sauver-le-monde-qui-court-à-sa-perte Ladite société secrète n'est, dans le premier livre, que découverte en fin de volume, après enquête et poursuites, alors que dans le second, elle se scinde en bons savants qui poursuivent leurs nobles buts (la fin justifiant les moyens : en enlevant et plaçant sous hypnose des personnalités influentes qui pourront par la suite répondre à des stimuli) et les méchants qui veulent profiter de la situation pour, sob, dominer le monde...
     On voit que ça fonctionne feuilletonnesquement en diable ; on voit aussi que l'imagination de compère Morris ne va pas chercher midi à quatorze heures ni Pâques en décembre, ce qui ferait pourtant un intéressant paradoxe temporel. Même dans le détail, monsieur Dumoulin se répète : la même scène de viol apparaît dans trois ouvrages successifs (Secteur diable, Les métamorphes et Kamikasement...). Dénonciation d'accord, mais point trop n'en faut au risque de tourner à la complaisance. Ceci dit, ça se lit sans problème, c'est toujours aussi rigolo, point de vue dialogues et apartés, et c'est toujours mieux que du Jimmy Guieu.

Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/5/1984 dans Fiction 351
Mise en ligne le : 1/11/2005

retour en haut de page

Dans la nooSFere : 87293 livres, 112209 photos de couvertures, 83729 quatrièmes.
10815 critiques, 47164 intervenant·e·s, 1982 photographies, 3915 adaptations.
 
NooSFere est une encyclopédie et une base de données bibliographique.
Nous ne sommes ni libraire ni éditeur, nous ne vendons pas de livres et ne publions pas de textes. Trouver une librairie !
A propos de l'association  -   Vie privée et cookies/RGPD