Précurseur français de I'astronautique, André Mas est, avec Emile Drouet, l'inventeur d'une roue géante dont la force centrifuge était censée projeter une fusée habitée hors de l'atmosphère terrestre. C'est ce procédé qu'il préconise dans "Les Allemands sur Vénus" (1913), court roman germanophile publié guelgues mois avant l'éclatement de la Première Guerre Mondiale, où il conte l'exploration de Vénus, prélude à la conguête du Système Solaire.

La paix revenue, A. Mas revint à la SF avec sa poétigue plaguette "Sous leur Double Soleil des Dryméennes chantent" (1921), puis, sur un mode davantage sociologigue, avec "Drymea, Monde de Vierges" (1923), son second court roman. Tous deux ont pour décor une planète enchanteresse, peuplée uniguement de femmes qui se reproduisent parthéno-génétiquement et jouissent d'une société en opposition avec celle qui a produit la guerre de 1914-1918.

Une oeuvre tombée dans l'oubli et qu'il est encore temps de redécouvrir.