Depuis qu'il a volé le diamant bleu enchâssé dans le visage d'une idole, au coeur de la jungle indienne, Maximilien est possédé par un démon buveur de sang. L'entité règne sans partage sur le corps et l'âme du jeune homme et l'oblige à assouvir tous ses désirs. Rien ne peut rendre Maximilien à son humanité perdue, sinon la magie qu'exerce sur lui la voix humaine.

     Les mémoires de Carlo Broschi, dit Farinelli, sont jalonnés des triomphes d'une carrière exceptionnelle. La voix angélique du plus grand castrat de l'histoire lui a valu le respect des têtes couronnées, l'admiration des grands compositeurs et l'adulation des foules. Mais la plus étincelante lumière donne souvent naissance à l'ombre la plus menaçante.

     Tandis qu'un orage s'abat sur Québec, un homme à l'allure repoussante s'introduit dans l'appartement de Nathaniel. Au nom d'une ancienne promesse familiale, l'intrus réclame de l'aide ; il faut empêcher le voleur de voix de frapper une nouvelle fois...

     Le thème du vampire est un prétexte pour faire cohabiter plusieurs siècles. On suit la narration de trois personnages — Maximilien, Farinelli et Nathaniel — en sautant d'une époque à l'autre au gré de l'intrigue. La « voix », celle de Farinelli dans le premier tome, est le fil conducteur de l'ouvrage, c'est le seul élément pour contrer les vampires, mais dès que la voix n'est plus adulée, elle perd son intérêt.