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Les Exploits de Radar - 3

Bob VINELL

Cycle : Les Exploits de Radar  vol. 3


Illustration de Bob VINELL

APEX (France), coll. Bédéphilia précédent dans la collection n° 24 suivant dans la collection
Dépôt légal : 2004, Achevé d'imprimer : 31 janvier 2004
Bande dessinée, 48 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : néant
Format : 20,9 x 29,2 cm
Genre : Science-Fiction

Tirage limité à 250 exemplaires numérotés.


Quatrième de couverture

      Bob V. Vinell est le pseudonyme d’un obscur dessinateur industriel d’origine lituanienne nommé Robert Meyer. Encore est-ce là le nom qu’il porta en Fiance et qui n’a rien de lituanien, Il est en tout cas parfaitement inconnu dans son pays natal où la bande dessinée autochtone n’existait pas lorsqu’il le quitta peu avant la Seconde Guerre Mondiale, ce qui lui permit sans doute d’échapper à la destruction de la communauté juive. Qu’advint-il de lui durant l’Occupation ? A la Libération, il se retrouva dans la région lyonnaise en quête d’un emploi correspondant à sa formation. En attendant, il proposa des histoires dessinées aux Editions du Siècle, à Lyon, qui lancèrent pouri lui un nouveau mensuel. C’est ainsi que naquirent ”Les Exploits de Radar” qui durèrent de janvier à décembre 1947. Par la suite, chez le même éditeur (où il signa aussi Bob Meyer), il exécuta diverses couvertures et illustrations et produisit quelques bandes dessinées. Après 1949 il disparut des sommaires des iltustiés, ayant repris sa carrière de dessinateur industriel. Il mourut en novembre 1977 dans l’oubli le plus complet.

      Ce sont les douze fascicules des ’’Exploits de Radar” qui firent la réputation de R. Meyer, bien que la série n’ait pas eu tout le succès commercial qu’en attendait l’éditeur. Leur style tranche sur la production française de l’époque, graphiquement par l'utilisation des demi-teintes et thématiquement par son traitement neuf et surréaliste d’une histoire d’exploration planétaire. C’est une des productions les plus lyriques et les plus poétiques de l’après-guerre. Le monde lunaire de R. Meyer ne doit rien à celui des astronomes et la science y est sérieubement malmenée, mais cela n’enlève lien à son charme. Il est dommage que pour lui ce n’ait été qu’une occupation passagère juste bonne à le tirer d’une situation financière difficile. Il aurait sans doute fait une carrière plus qu’honorable dans ce domaine. Ce volume est le troisième de trois regroupant chacun quatre fascicules. Il était temps qu’un hommage soit rendu à ce pionnier de la bande dessinée lituanienne.

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