« Les Primaires » est une publication issue de « Le Réveil des primaires », Revue littéraire et artistique puis Revue d'étude et d'art, Littéraire et artistique puis Étude des idées et des arts puis Revue des éducateurs [de la Maison des jeunes] (novembre 1919-février 1921), devenu « Les Primaires, Revue des éducateurs », puis « La Cité nouvelle » (avril-mai 1924/janvier 1925) et enfin, à nouveau, « Les Primaires. Revue des éducateurs » (février-mars 1925, 1939).
Le contenu en était le suivant :
— Œuvres littéraires émanant d'instituteurs.
— Études diverses touchant la littérature, le, beaux-arts, la musique, la culture populaire et la pédagogie,
— Présentation de divers auteurs, célèbres ou non ; publication d'extraits d'œuvres littéraires de non enseignants,
— Bibliographie, chronique de la presse, iconographie ; dessins envoyés par les instituteurs.
Au milieu des années 1920, et plus particulièrement lorsque la revue prit pour titre « La Cité nouvelle », une partie de son contenu devint plus franchement pédagogique, incluant notamment des articles théoriques sur la pédagogie et la pédologie et des enquêtes sur l'état de l'enseignement.
La revue a contenu plusieurs suppléments littéraires régionaux : « La Charrue » (Normandie), « L'Est littéraire » (Lorraine et Alsace), « Le Reflet » (Centre et Limousin), « Méditerranée » (Côte d'Azur, Midi), « Le Genêt » (Bretagne), « Le Terroir de Gascogne » et « La Voix burgonde » (Bourgogne, Franche-Comté, Lyonnais).
Les fondateurs ont été Louis Royer, Robert Imbert, Georges Lyonnais, les directeurs successifs Louis Royer, Jean Disty et G. Lionnais, Camille Belliard, Roger Denux (pseudonyme de Roger Bœufgras) et René Bonissel et les responsables de la rédaction Jean Disty, Raymond Mathieu, Roger Boeufgras, Régis Messac, Robert Imbert, J. Laplaud.
Elle a été éditée à Tonneins puis à Paris successivement par les Éditions Sansot, les Éditions « Aujourd'hui », La Maison des jeunes, puis siège social au 36 rue Ernest-Renan à Issy-les-Moulineaux qui correspond à la maison d'édition « La Fenêtre Ouverte ».