1 - Jacques FUENTEALBA & Laurent GIRARDON, Édito, pages 1 à 1, éditorial 2 - Franck FERRIC, Dieu de bile, pages 5 à 10, nouvelle, illustré par Antoine BRIVET 3 - PATÈS, Vingtième siècle, pages 12 à 17, bande dessinée 4 - Hicham CHARIF, Bonne nuit mamie, pages 18 à 23, nouvelle, illustré par GUZNAG 5 - ARRONAX & VÉGA, Long Ben, pages 24 à 25, bande dessinée 6 - François FIEROBE, Une Lame pour Solomon Kane, pages 27 à 33, nouvelle, illustré par Thomas BALARD 7 - Laurent TANNEAU & ZEU, Le Médaillon, pages 34 à 37, bande dessinée 8 - Lionel BÉNARD, Stairways to Heaven, pages 39 à 43, nouvelle, illustré par Jean-Gaël DESCHARD 9 - Loïc CANAVAGGIA, La Quête, pages 44 à 46, bande dessinée 10 - Laurent GIRARDON & Thomas GRECK, Dobbs, sérial writer, pages 48 à 51, entretien 11 - Xavier COLON, Lorsque le cinéma français se donne mauvais genre, pages 52 à 56, article 12 - Xavier COLON, Entretien avec Emmanuel Rossi, pages 56 à 57, entretien 13 - Xavier COLON, Interview Abel Ferry, pages 58 à 59, entretien 14 - Laurent GIRARDON, Undergram, l'agence pop, pages 60 à 62, article 15 - Laurent GIRARDON, Entretien avec Audrey Bonnemaison, pages 61 à 62, entretien
Critiques
Globalement décevant, ce seizième Black Mamba. Les bédés sont médiocres, immatures, sans surprise. « Vingtième siècle », peut-être la plus intéressante des quatre sur le plan graphique, se veut à message et se contente d'être vaine.
Pour ce qui est des nouvelles, le constat est le même. Frank Ferric tente un conte gothique western autour d'un croquemitaine immigré de Bohème du nom de Joachim Stahl. L'histoire se termine durant la guerre du Viêt-nam et se ramasse malgré quelques excellentes idées. C'est comme si l'auteur, ayant disposé de tout le matériel pour construire une maison mais d'un griffonnage en guise de plan, avait fini par accoucher d'un intéressant mais inhabitable tas de gravats. Hicham Charif décrit un futur sombre, et enfile les clichés comme Rocco S. les courtisanes tchèques — sans intérêt. Quant à François Fierobe, il rend un sincère hommage au personnage de Solomon Kane, hommage qui manque de style et de corps pour être inoubliable. Lionel Bénard achève la sélection (au propre comme au figuré) avec un « Stairway to heaven », mélange de rock et de zombies, qui fait mal aux fesses quand on aime Led Zepellin et doit faire encore plus mal au pétard quand on aime les zombies...
À noter que ce Black Mamba contient aussi un dossier sur le cinéma de genre en France ; trop court (on n'échappe pas à l'effet liste), mais sans aucun doute ce qu'il y a de plus intéressant dans l'opus.