Décidément, la crise sanitaire actuelle n’a pas débouché que sur de bonnes idées (sans parler de la pénurie de marijuana). Voulant sans doute bien faire (mais qui embrasse trop mal étreint), l’équipe de Solaris rend hommage à l’écrivain Joël Champetier, qui nous a quittés il y a cinq ans. Dix auteurs ont été conviés à revisiter ses univers/ses œuvres.

    Le résultat final s’apparente un peu à une double peine : les nouvelles-coucou ne fonctionnent pas toujours en tant que nouvelles à part entière (c’est embêtant), elles sont globalement anecdotiques, bâclées (sur le plan technique) et ne donnent pas du tout envie de découvrir l’œuvre de Joël Champetier (c’est sans doute plus embêtant).

    Dans ce numéro, c’est l’article de Mario Tessier qui rend le meilleur hommage possible à l’écrivain décédé, en explorant la science mise en scène dans ses textes.

    L’enfer est pavé de bonnes intentions… et ce numéro de Solaris impossible à conseiller : le fan de Joël Champetier sera déçu, le néophyte perdu.

Thomas DAY (site web)
Première parution : 1/10/2020 dans Bifrost 100
Mise en ligne le : 28/4/2024