Ce numéro comporte un supplément électronique (scan de droite), réservé aux abonnés, téléchargeable sur le site du club Galaxies, référencé ici dans les pages II (2) à LXII (62). Existe aussi, tout en couleurs, incluant le supplément, aux formats PDF imprimable, Epub, Mobipocket/Kindle et AZW3 au prix de 4,90 €.
1 - Laura P. SIKORSKI, L'Odyssée, pages II à XVI, nouvelle 2 - Eva D. SERVES, Croque, pages XVII à XXVII, nouvelle 3 - Marie ARDHUIN, Ralliez vous à mon panache noir, pages XXVIII à XLII, nouvelle 4 - Jean-Claude RENAULT, L'Ombre de Gambetta, pages XLIII à LV, nouvelle 5 - Pierre GÉVART, Loubianka for ever, pages LVI à LXII, nouvelle 6 - (non mentionné), Notre illustratrice : Mira, pages 2 à 2, biographie 7 - Pierre GÉVART, Éditorial 75, pages 3 à 4, éditorial 8 - Bertrand CAMPEIS, Écrire et éditer l'uchronie : une cartographie stellaire, pages 6 à 8, article 9 - Karine GOBLED, L'Uchronie, outil d'exploration des possibles, pages 9 à 13, article 10 - Pierre GÉVART, Entretien avec Éric Henriet, pages 14 à 23, entretien avec Eric B. HENRIET 11 - Bertrand CAMPEIS & Karine GOBLED & Jean-Guillaume LANUQUE, Et si... les séries télévisées face à l'uchronie, pages 24 à 27, article 12 - Jean-Guillaume LANUQUE, Jour J, la BD uchronique de référence ?, pages 28 à 30, article 13 - Pierre STOLZE, Sous le scalpel uchronique... Des uchronies à foison ?, pages 31 à 38, critique(s) 14 - Pierre GÉVART, 154 uchronies, pages 39 à 39, introduction 15 - Jean-Pierre ANDREVON, Mort et Apothéose de Joseph Vissarionovitch Djougachvili, dit Staline, pages 41 à 55, nouvelle 16 - Émilie BELTANE, Vesta Aeterna, pages 56 à 66, nouvelle 17 - Thierry SCHULTZ, Nuevo Mundo, pages 67 à 75, nouvelle 18 - Raymond ISS, Le Mariage de Robespierre, pages 76 à 86, nouvelle 19 - Bruno POCHESCI, Pour Anita, pages 87 à 97, nouvelle 20 - Éric VIAL-BONACCI, Lorsque la Mécanologie dominait le Monde, pages 98 à 109, nouvelle 21 - Pauline J. BHUTIA, Retour sur place Espoir, pages 110 à 120, nouvelle 22 - Lati BABENI, Ichbiliya, 1206 A.H., pages 121 à 129, nouvelle 23 - Alain ROZENBAUM, La Scientifiction, un miracle français, pages 130 à 135, nouvelle 24 - (non mentionné), Liste des titres des 154 nouvelles reçues (dans l'ordre des dates de réception), pages 136 à 137, liste 25 - Jean-Michel CALVEZ, Musique et SF : Les "First Female Synth Heroes" - Partie 2 : Laurie Spiegel, pages 141 à 146, article 26 - Didier REBOUSSIN, Croisière au long du Fleuve : Brantonne, un enlumineur au Fleuve Noir, pages 147 à 150, biographie 27 - COLLECTIF, Livres, pages 151 à 171, critique(s) 28 - Fabrice LEDUC, [S]trips & BD, pages 172 à 184, critique(s) 29 - Jean-Pierre ANDREVON, Deux mois de cinéma fantastique et science-fiction, pages 185 à 190, critique(s)
J’avoue avoir lu un ou deux romans de cet auteur il y a longtemps, dans leur édition NéO, et n’en avoir gardé absolument aucun souvenir (enfin si, les couvertures de Nicollet, pas forcément ses meilleures, d’ailleurs).
Avant tout, je refuse toute responsabilité quant aux effets secondaires que pourrait provoquer une lecture trop attentive de l’article de Noé Gaillard consacré à La Vermine du lion. Donc je préviens… Ce machin tout foireux est un cas d’école : il ne rime à rien, n’analyse rien et ne remet rien (ou disons pas grand-chose) dans le contexte ou en perspective. L’ensemble, écrit dans une langue balbutiante qui ressemble vaguement au français d’un terroriste tchétchène présent sur le territoire national depuis moins de trois mois, donne l’impression tenace que La Vermine du lion est au mieux un roman bordélique et sans intérêt, au pire une sombre merde. Et pourtant, nous dit-on, ce roman aurait fait scandale à sa parution ; on aimerait bien comprendre pourquoi. En vain.
L’interview de l’auteur (qui date de 1974) est assez hallucinante, on dirait une fausse interview du Canard enchaîné. Elle devrait convaincre la plupart des lectrices et lecteurs contemporains d’éviter l’œuvre de Francis Carsac, comme on contourne le champ de mines que le terroriste tchétchène sus-cité a amoureusement déployé autour de son mobile-home.
L’ensemble est donc très réussi, un peu comme la visite de la faille de San Andreas un jour de séisme. Pour ma part, je note que Francis Carsac est à ne (re-)lire sous aucun prétexte, surtout que la vie est courte, et que les milfs et les bonnes séries télé ne manquent pas.
Le numéro suivant, le NS75, donc, est consacré à l’uchronie. Les nouvelles (qui occupent 100 pages de la revue, mon Dieu !) étant globalement médiocres, voire bien pire, on regrette qu’il n’y ait pas plus de pages consacrées au dossier proprement dit (qui, lui, est tout à fait lisible). On conseillera la lecture des articles de Bertrand Campeis et Karine Gobled. L’interview du spécialiste Eric Henriet. Les articles sur les séries télé et la série de BD Jour J. Un guide de lecture manque cruellement à l’appel, entre autres choses. Le dossier ne fait qu’effleurer un corpus immense qui méritait davantage de place ; il suf- fisait de dégager cinq ou six nouvelles, à part leurs auteurs, personne ne s’en serait plaint.
Cela dit, une fiction inédite se dégage : la première, signée Jean-Pierre Andrevon — « Mort et Apothéose de Joseph Vissarionovitch Djougachvili, dit Staline ». Y a pas à dire : JPA en a encore sous le pied ! Même si, en ce moment, lire des trucs sur Poutine Staline, c’est un peu spécial…