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La Mémoire transparente

Jean-Pierre ANDREVON

Cycle : Revues - Le Gué  vol. 4 SUP 



ATELIER DU GUÉ (Villelongue d’Aude, France), coll. Le Gué (revue) précédent dans la collection n° 4 SUP suivant dans la collection
Dépôt légal : 1977
Première édition
Recueil de nouvelles, 60 pages, catégorie / prix : 10 FF

Supplément au n° 4 de la revue du Gué.


Quatrième de couverture
     La mémoire transparente, c'est celle des jours qui n'ont jamais été ; c'est ce ruissellement léger sur la vitre du temps incertain ; c'est l'ombre d'un souvenir au creux de l'imaginaire.
     La mémoire transparente, c'est cette douleur inventée pour une fille entr'aperçue, belle passante des allées mortes et des nuits poudrées de lune ; c'est la joie qu'on a cru saisir au soleil d'un improbable été, c'est cette fuite éperdue dans le ventre du printemps, c'est ce néant, ce refuge jamais atteint.
     La mémoire transparente, c'est ce qui reste quand on n'a plus de mémoire.
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - La Bête de Noël, nouvelle
2 - Le Départ de Petit-Peton, nouvelle
3 - Le Facteur, nouvelle
4 - Kropp jusqu'au bout, nouvelle
5 - Monsieur Dépèche à l'usine, nouvelle
6 - La Mort du petit chat, nouvelle
7 - Le Petit tailleur, nouvelle
8 - Procréation, nouvelle
9 - Les Tourterelles, nouvelle
10 - Un jardin en hiver, nouvelle
11 - Une histoire d'amour, nouvelle
12 - Venus de la montagne, nouvelle
Critiques

     On va encore ma taxer de copinage, mais tant pis : je ne peux pas ne pas dire combien j'ai aimé ce petit livre, reflet d'un Andrevon pas encore célèbre-science-fiction-fictionniste-au-fulgurant-entre-les-dents, ce recueil de poèmes en prose qu'aucun des grands éditeurs n'a trouvé assez commercial. Dépêchez-vous, lecteurs, de leur mettre le nez dans leur merde en nouveaux francs ! Vous ne le regretterez pas : c'est frais et ça sent bon (je parle du livre), même quand c'est cruel comme l'est la mort du petit chat qu'on aime, la mort des tourterelles dont on accepte le sacrifice par sa propre mère, ou la mort de ceux qui sont venus de la montagne pour voir qu'à leur enterrement il en manque une, morts à la guerre par la faute d'un Kropp jusqu'au bout ; cruel comme l'amour qui fait de la bien-aimée du petit tailleur une naine et puis la proie d'un rat ; cruel comme les fruits d'un jardin en hiver qu'une famille paie d'une prostitution qu'elle veut ignorer ; cruel comme le cercle vicieux du destin qui ramène toujours Monsieur Dépêche à l'usine, Petit-Peton le demeuré a la demeure des parents Petit-Peton, et le facteur auprès de l'épouse à laquelle il apporte sans fin la nouvelle de sa propre mort. Il n'y a pas que ça dans ces douze textes, il y a de tout, mais surtout, et sur tout, un grand amour des êtres, de la nature et des mots — des mots simples des êtres simples aux harmonies naturelles
 

George W. BARLOW
Première parution : 1/7/1977 dans Fiction 282
Mise en ligne le : 1/4/2012

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