Plutôt que de répondre individuellement aux milliers de lettres me demandant de réimprimer le chef-d'œuvre de STEFAN WUL,
TERMINUS 1
J'ai pensé que la nouvelle diffusion en librairie de ce texte serait la meilleure réponse...
À lire...
Critiques
Deuxième Wul réédité par le Fleuve (et huitième au total), celui-ci, paru en 1959 (FN-A n° 130) est l'avant-dernier de l'auteur. C'est aussi son plus faible roman, à cause de la banalité du thème (un aventurier doit rechercher du métal rare dans un cimetière de fusées d'une planète perdue, où vivent des monstres mutants — les Velus), de la linéarité de son traitement, du peu d'inventions qu'il contient (seules les 40 dernières pages, situées dans le cimetière proprement dit, ont quelque intérêt). Quant à la chute poétique à l'histoire d'amour (Marje et Julius sont devenus arbres emmêlés « soudés l'un à l'autre par un amour plus qu'humain »), elle intervient trop abruptement, et suite à une intrigue trop conventionnelle, pour être émouvante ou même efficace.