Ayla et Jondalar poursuivent leur chevauchée à travers les steppes immenses du continent européen de l'ère glaciaire.
Ils suscitent le trouble et l'effroi sur leur passage car les peuples qu'ils rencontrent vivent de chasse, de cueillette, et n'ont jamais vu d'animaux domestiques. Or ce couple étrange se déplace à cheval en compagnie d'un loup apprivoisé !
La jeune femme semble en outre, avoir des talents de guérisseuses et sait parler aux animaux. L'homme, lui sait confectionner de merveilleux outils dans la pierre et dispose d'un instrument — le propulseur — qui lui permet de lancer son épieu à de grandes distances.
D'où tiennent-ils leurs pouvoirs, sinon de divinités puissantes ? Au cours de ce grand voyage, Ayla et Jondalar vont cependant affronter des ennemis impitoyables et de multiples dangers dans un monde inconnu, terrible et grandiose.
« Cela tient du roman exotique, du film de cape et d'épée, et même de l'énigme policière. Dans le Grand Voyage, Ayla revient avec un loup apprivoisé et découvre l'amour. L'amour à l'ère glaciaire, au milieu des mammouths et des aurochs, c'est beaucoup plus excitant qu'Autant en emporte le vent. Et puis, tout est vrai, jusqu'à la dernière pointe taillée en silex. »
Françoise Monier, L'express
En 1977, âgée de quarante ans et mère des cinq enfants, Jean M. Auel décide avec l'accord de son mari, de quitter de cadre supérieur qu'elle occupait dans une importante firme de matériel électronique implantée dans l'Orégon sur la côte ouest des Etats-Unis. Elle entend se consacrer à une période qui la fascine, la préhistoire, et se lance alors dans un vaste projet romanesque.
Publié en 1980, Ayla, enfant de la terre devient d'emblée, un best-seller et sera traduit dans dix pays.
Republié aujourd'hui dans une traduction entièrement nouvelle, cette vaste saga rassemble sous le titre « Les enfants de la Terre », quatre volumes : Le Clan de l'ours des cavernes, La Vallée des chevaux, Les Chasseurs de mammouth, Le Grand voyage. Jean M. Auel travaille actuellement à un cinquième tome. En 1990, elle a participé, pendant quatre mois, à une campagne de fouille entreprise en Périgord sous la direction de Jean-Philippe Rigaud, Inspecteur général de l'Archéologie, directeur du Centre National de Préhistoire de Périgueux et directeur des Antiquités préhistoriques d'Aquitaine. C'est lui qui préface aujourd'hui l'œuvre de Jean M. Auel.