Laura Aldridge, docteur en psychologie à Harvard, reçoit la plus étonnante proposition de sa jeune carrière : une fortune en dollars contre une semaine de travail. La lettre est signée de Joseph Gray, leader mondial de l'informatique et inventeur mégalomane d'un univers futuriste secrètement installé sur une île du Pacifique. Rien ne va plus dans cette étrange communauté virtuelle dont l'ordinateur central à conscience humaine connaît de graves défaillances. Selon les experts, la machine est rongée par un virus. Selon l'ordinateur lui-même, il s'agit d'une dépression. Chargée de dialoguer avec lui, Laura percevra-t-elle son secret à temps ? D'autant que lui seul est capable de détourner une météorite qui fonce droit sur la terre. Elle a sept jours, pas un de plus pour le convaincre de sauver la planète.
Un voyage captivant et troublant dans la technologie de demain.
Eric L. Harry est avocat au Texas, spécialiste de l'économie, de la politique et de la stratégie russes. 10 juin 99, son premier roman, est aujourd'hui un best-seller mondial.
Critiques
Une psychologue. Un milliardaire. Une île. De la réalité virtuelle. Des générations de robots. Un ordinateur géant, intelligent, sensible et malade, menacé de l'intérieur. Pour faire bonne mesure, un astéroïde qui menace la Terre, et le Conseil de sécurité qui s'énerve. Voilà de quoi meubler un thriller, malgré des longueurs, propres au genre, mais compensées, in fine, pardes métaphores à base de virus, par un lien entre intelligence artificielle et essaimage spatial, et par l'usage du bon vieux thème de « ceux qui nous remplaceront ». Choses qui semblaient ne relever que de la SF, et dont l'usage en mainstream peut être doublement signe du temps, entre résurgence post-crise des rêves d'avenir et processus de dissolution de notre genre préféré — auquel l'auteur lance parfois un clin d'œil au détour d'une phrase.