Quatrième de couverture
Destination cauchemar, terminus l'enfer. Quelle force mystérieuse appelle chaque jour Mark à la gare de Newcastle ? Pourquoi éprouve-t-il une peur irraisonnée à l'idée de lui obéir et de franchir la porte qui mène au quai ? Est-ce parce que son inconscient craint que ne se reproduise le terrible accident qui l'a plongé dans un long coma et dont il ne garde aucun souvenir ? Ou plutôt parce qu'il sait obscurément qu'il y a quelque chose dans ce train, sur cette ligne ? Quelque chose qui pousse irrésistiblement les gens à tuer, transforme les enfants en meurtriers et se repaît de la mort ? Quelque chose qui est sur le point de se libérer... Stephen Laws est né à Newcastle dans les années 50. « Train fantôme », son premier roman, est considéré comme un classique. Il s'y affirme d'emblée comme l'égal des plus grands. Critiques des autres éditions ou de la série Edition PRESSES DE LA CITÉ, Paniques (1987) La collection Paniques nous a habitué à des romans de qualité (lire, entre autres, le superbe Guetteur, le remarquable Seigneur des Guêpes ou encore les brillants Abel Barker Charlie et Le Chasseur de Têtes) au suspense frémissant, et ce dernier volume, Le Train Fantôme confirme cette impression. Chaque jour une force étrange pousse le héros, Mark, à se rendre à la gare de Newcastle bien qu'il éprouve une terreur irraisonnée à passer sur le quai. Est-ce une séquelle de l'accident qui l'a plongé dans le coma ? Mais il semble bien que le rapide de King's Cross soit l'objet de mystérieuses manifestations qui affectent nombreux de ses usagers. Mark découvrira-t-il à temps le secret de ce train diabolique ? Voici résumé en quelques lignes l'intrigue de ce roman inquiétant où les cauchemars se mêlent à la réalité au point que les différents protagonistes ont parfois du mal à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas et qui présente notamment un adversaire, un « méchant », plutôt original, surtout dans sa dernière transformation et l'osmose délirante qui en résulte. Les ultimes chapitres sont en ce sens fort réussis. Comme l'affiche le dos de couverture : un livre qu'on ne peut plus lâcher ! Elisabeth CAMPOS Première parution : 1/4/1987 nooSFere 385 Mise en ligne le : 1/6/2006
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