SOLARIS
(Lévis (Québec), Canada), coll. Solaris (revue) n° 180 Dépôt légal : octobre 2011, Achevé d'imprimer : octobre 2011 Première édition Revue, 160 pages, catégorie / prix : 10 $ ISBN : néant Format : 13,3 x 21,0 cm✅ Genre : Imaginaire
1 - Norbert SPEHNER, Éditorial, pages 3 à 5, éditorial 2 - Joël CHAMPETIER, Une histoire des sept dernières années de Solaris, pages 5 à 12, article 3 - Jean PETTIGREW, Une histoire (utopique) des sept prochaines années de Solaris, pages 13 à 14, article 4 - Josée LEPIRE, Le Substitut, pages 17 à 37, nouvelle, illustré par Bernard DUCHESNE 5 - Alain BERGERON, Qui êtes-vous, Ekaterina Eulenburg ?, pages 39 à 64, nouvelle, illustré par Bernard DUCHESNE 6 - Mario TESSIER, Lettre à mon arrière-arrière-grand-père, pages 65 à 71, nouvelle, illustré par Bernard DUCHESNE 7 - Yves MEYNARD, Greg Waverly, pages 73 à 90, nouvelle, illustré par Bernard DUCHESNE 8 - Hugues MORIN, La Petite Brune aux yeux verts, pages 91 à 101, nouvelle, illustré par Hugues MORIN 9 - Élisabeth VONARBURG, L'Amour au temps des chimères, pages 103 à 121, nouvelle, illustré par Bernard DUCHESNE 10 - Mario TESSIER, Les Carnets du Futurible : L'Hypothèse Sapir-Whorf ou c'est double plus bon en SF !, pages 122 à 141, article 11 - COLLECTIF, Lectures, pages 142 à 160, critique(s)
Critiques
Franchement mauvais, ce numéro de Solaris. Les nouvelles sont soit sans grand intérêt (Vonarburg, Morin, Lepire, Tessier), soit décevantes (Bergeron, Meynard). Alain Bergeron qui a l'habitude d'être excellent nous propose ici une sorte de mélange de SF et de fable historique autour d'un personnage féminin énigmatique ; un texte bavard, sans surprise ni souffle. Yves Meynard, le plus inspiré des auteurs au sommaire, rend hommage à son mentor, Gene Wolfe. La nouvelle n'est pas désagréable à lire, l'idée de la contamination de la bibliothèque est amusante, certains des clins d'œil sont délicieux, mais un peu dans le même genre on a lu dix fois mieux ailleurs (notamment chez Borges).
L'article de Mario Tessier sur « Langage et SF » est bien, mais sans grande surprise. Au final, un bon moyen de réviser ses classiques : Jack Vance, Ian Watson, Samuel Delany. C'est déjà ça de pris.
Le numéro s'achève par un petit cahier critique assez convaincant, dont on retient avant tout les papiers inspirés de Nathalie Faure.