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Histoire de Tiric Sherna

Thomas GEHA

Cycle : Le Sabre de Sang vol. 1 


Illustration de Bastien LECOUFFE-DEHARME

GALLIMARD (Paris, France), coll. Folio SF précédent dans la collection n° 471 suivant dans la collection
Dépôt légal : janvier 2014, Achevé d'imprimer : 15 janvier 2014
Roman, 304 pages, catégorie / prix : F7b
ISBN : 978-2-07-045512-6
Format : 10,8 x 17,8 cm
Genre : Fantasy

Vernis partiel sur illustration de couverture.


Quatrième de couverture
     Mon nom est Tiric Sherna.
     J'ai survécu à la guerre. Mais la défaite que vient de subir mon peuple, les Shaos, me laisse un sale goût dans la bouche, comme une envie de vengeance. Les Qivhviens — des humanoïdes reptiliens — nous ont massacrés ou, pire encore, réduits en esclavage. Une caravane nous convoie vers Ferza, la capitale de l'empire qivhvien. Dans ce nid de vipères, les plus forts d'entre nous seront destinés aux arènes. Autant dire que je suis voué à une mort certaine...
     Mais je suis un Shao ! Et un jour viendra, je le jure, où nous nous relèverons et vaincrons l'ennemi. Oui, un jour, j'aurai ma revanche !
 
     Thomas Geha fait une entrée remarquée en fantasy avec Le sabre de sang, diptyque où aventure, magie et suspense sont les maîtres mots.
 
     Thomas Geha est né en Bretagne en 1976. Il est l'auteur d'une vingtaine de nouvelles, parues dans diverses revues et anthologies, et de trois séries : les sagas Alone et Planètes Pirates ainsi que le diptyque du Sabre de sang paru aux Éditions Critic, qui ont également publié Les Créateurs, son premier recueil de nouvelles. En 2013, il a reçu le prix Rosny aîné pour sa nouvelle de space opera « Les Tiges ».
Sommaire
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1 - Lexique, pages 283 à 291, lexique
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition CRITIC, (2010)

     Derrière le pseudonyme de Tomas Geha se cache l'excellent libraire Xavier Dollo, auteur d'une vingtaine de nouvelles publiées dans des supports souvent confidentiels et de deux (courts et sympathiques) romans post-apocalyptiques (tous deux hommages à l'œuvre de Gilles Thomas/Julia Verlanger) : A comme Alone et Alone contre Alone, chez Rivière Blanche. Un jeune auteur/libraire attaché aux littératures de genre, donc attachant, et qui, par ailleurs, tient un blog décapant < http://kanux.canalblog.com/ >. Bref, un sympathique garçon que l'équipe de Bifrost suit maintenant depuis quelques années, dans l'attente d'un grand texte... ce que n'est pas Le Sabre de sang, remix sans prétention (toujours ça de pris) du Conan de John Milius et de la saga « Vlad Taltos » de Steven Brust (chez Folio « SF »), saupoudré en début de parcours d'un zeste de Spartacus/Gladiator.

     Ecrit un peu à hache (enfin, au sabre ensanglanté), ce petit roman de fantasy populaire rédigé à la première personne manque pour le moins de cohérence stylistique (expressions modernes parachutées, beurk ; profusion de verbes être, re-beurk ; phrases lourdingues, et, cerise sur le gâteau, quelques formes passives particulièrement douloureuses, re-re-beurk). Sans parler des descriptions bancales : ail ail ail, Puerto Rico !

     Tout cela n'empêche toutefois pas le lecteur amateur de fantasy musclée de prendre beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Tiric Sherna, cartar (chef de guerre ?) vaincu par les Qivhviens (une société matriarcale de gros lézards doués de la parole). Réduit en esclavage (on se croirait chez David Eddings), puis vendu pour devenir gladiateur, Tiric s'en sort plutôt bien jusqu'à ce qu'on lui impose d'affronter son meilleur ami. Ce qu'il refuse. Alors les deux hommes se voient contraints par l'impératrice de rejouer plus ou moins la chute de Carthage (cf. l'épisode « The Barbarian Horde », dans le Gladiator de Ridley Scott), ce qui équivaut ici à affronter dix guerriers et trois araignées de la taille de quads.

     Evidemment, on a déjà lu ça cent fois, mais un sens certain de l'aventure, une accumulation de petits détails vanciens, sans parler du rythme endiablé, rendent l'entreprise pour le moins sympathique (vivement la suite !).

     On regrettera toutefois une mise en pages manquant de professionnalisme, aux alinéas trop grands et à la présentation des dialogues parfois hasardeuse (une belle maquette intérieure aurait plaidé en faveur de l'achat de ce titre qui se lit en deux heures, top chrono). A cinq euros en poche chez Milady, le livre aurait fait office d'« excellent divertissement », à dix-huit on hésite et ça peut se comprendre.

     Bon, cher Thomas Geha, fini de plaisanter, on en a marre d'attendre votre grand livre (sans doute bien plus à votre portée que vous voulez le croire)...

Thomas DAY (site web)
Première parution : 1/4/2010
dans Bifrost 58
Mise en ligne le : 13/7/2011

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