Quatrième de couverture
Comment s'était formée cette rue flottante ? Quels marins, avec l'aide de quels architectes, l'avaient construite dans le haut Atlantique à la surface de la mer, au-dessus d'un gouffre de six mille mètres ? Cette longue rue aux maisons de briques rouges si décolorées qu'elles prenaient une teinte gris-de-France, ces toits d'ardoise, de tuile, ces humbles boutiques immuables ? Et ce clocher très ajouré ? Et ceci qui ne contenait que de l'eau marine et voulait sans doute être un jardin clos de murs, garni de tessons de bouteilles, par-dessus lesquels sautait parfois un poisson ? « Tous ceux qui savent lire l'ont déjà mis au premier rang » (Etiemble). Né à Montevideo (Uruguay) en 1884, mort à Paris en 1960, Jules Supervielle est un des grands poètes de ce siècle, qui s'est exprimé par des poèmes : La Fable du monde, Oublieuse mémoire, des romans : Le Voleur d'enfants, des pièces de théâtre : Bolivar et des contes comme L'Enfant de la haute mer.
Sommaire
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1 - L'Enfant de la haute mer, pages 7 à 22, nouvelle2 - Le Bœuf et l'âne de la crèche, pages 23 à 61, nouvelle3 - L'Inconnue de la Seine, pages 63 à 82, nouvelle4 - Les Boiteux du ciel, pages 83 à 103, nouvelle5 - Rani, pages 105 à 115, nouvelle6 - La Jeune fille à la voix de violon, pages 117 à 124, nouvelle7 - Les Suites d'une course, pages 125 à 138, nouvelle8 - La Piste et la mare, pages 139 à 158, nouvelle
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