[texte de rabat de la couverture]
Charlotte Perkins Gilmman, née en 1890, à Hartford (Connecticut) et décédée en 1935, à Pasadena (Californie), est une écrivaine américaine. Nombre de ses écrits ont influencé les mouvements féministes outre Atlantique. Elle s’implique dans plusieurs mouvements de réforme sociale, dont celui des suffragettes qu’elle représente. Prolifique, elle développe ses thèses dans plusieurs essais, dont « Women and economics » (Les femmes et l’économie), écrit une multitude de poèmes et de nombreuses nouvelles, dans « The Yellow allpaper » (Le papier peint jaune), la plus célèbre d’entre elles. Par ailleurs, à New-York, elle tient « The Forerunner », journal mensuel dont elle est l’unique rédactrice et dans lequel paraît, sous forme de feuilleton, la trilogie « Moving the Moutain », « Herland » et « With her in Ourland ».
« Herland » ne paraît sous forme de livre qu’en 1979, au moment où l’œuvre prolifique de Gilman (25 volumes) est redécouverte.
topie à la Swift et roman culte du féminisme américain, « Herland » dénonce les anomalies du réel à travers cette projection dans un monde imaginaire.
Quelque part sur Terre, existe un pays totalement isolé et composé uniquement de femmes. Depuis 2000 ans, elles construisent une société bienveillante, paisible, écologique dont le seul enjeu est celui du bien-être des générations futures. Trois jeunes explorateurs, de tempéraments différents, partent à la découverte de ce pays avec, dans leurs bagages, tous les clichés du monde moderne et leurs a priori sur la gent féminine.
La rencontre de ce peuple et de cet univers improbable mettra à terre toutes leurs convictions !
Les femmes d’Herland, elles, se questionnent sur cet autre monde d’où viennent ces étrangers, humains comme elles… Quelle sera la conclusion de ces « retrouvailles » ?