Après les catastrophes qui ont marqué la fin de L'Âge sombre, une forêt immense recouvre la plus grande partie de la France, jungle parcourue de créatures étranges : termites énormes, clapattes plaintifs, mi-humain et mi-végétaux, nains et marmousets détenteurs de pouvoirs mystérieux, qu'on dirait issus de quelque Celtide légendaire.
Forêt impénétrable ? Pas tout à fait. Si la civilisation dite industrielle n'a laissé entre les griffes de cette sylve que des ruines livrées à la rouille, quelques audacieux, menacés par les forces renaissantes de la Raison délétère qui dépêchent à leurs trousses une bande de tueurs sans âme, osent s'aventurer dans ce monde de la nuit en quête d'une nouvelle lumière. Ainsi rêvent-ils d'atteindre la grande cité ensevelie dont le souvenir hante encore la mémoire des hommes : Paris aux mille tours écroulés dans l'océan feuillu, nouvelle Angkor gardienne de secrèts très anciens...
Publié voici une quinzaine d'années, introuvable en librairie depuis longtemps, La forêt d'Iscambe, roman d'aventure tout ensemble mystique et mystificateur, fit comparer Christian Charrière à un Tolkien français.
« On sort ébloui de ce long voyage... comme on est toujours ébloui au sortir d'un grand livre. Celui là en est un »
JOSANE DURENTAU LE MONDE
« La forêt d'Iscambe brille comme une flamme au fond d'un long tunnel »
JÉRÔME GARCIN
« Riche de pensée, étourdissante de trouvailles, La forêt d'Iscambe est un roman qui à la fois passionne et suscite la réflexion. Peu de livres en tout cas laissent dans l'esprit du lecteur une marque aussi profonde. »
MAX-POL FOUCHET
CHRISTIAN CHARRIÈRE : Né en 1940, originaire de Franche-Comté. Ses principaux romans, publiés dans les années 70, l'imposent comme l'un des premiers écrivains de sa génération : L'Enclave (1971), Mayapura (1973), Les Vergers du ciel (1975), Le Simorgh (1977) : autant de récits où résonnent tels échos d'Hoffmann et de Novalis, voir de Stevenson et de Conrad.