Un grand film de Science-Fiction qui a connu un succès international, un roman qui s'est rapidement imposé comme un classique du space opera.
Après mille ans de guerre, Cylons et Humains négocient. La paix est enfin en vue... Les Cylons, glaciales et redoutables « machines mentales » qui ne visent que le pouvoir... Les Hommes, sensibles, avides de liberté, encore implantés sur quelques planètes.
Et soudain les Cylons rompent la trêve, attaquent, ravagent à nouveau !
Seul espoir des Hommes, l'astroforteresse Galactica qui a réussi à gagner l'espace. Dans son sillage protecteur, une flotte innombrable où se sont réfugiés les survivants de l'espèce humaine. Le Galactica veut atteindre la Terre, aujourd'hui abandonnée.
Les vivres, le carburant manquent, et c'est l'escale forcée sur Caryon — une planète aux apparences heureuses, aux souterrains piégés...
Press Pocket avait accueilli La guerre des étoiles, c'est L'âge des étoiles qui nous offre aujourd'hui le roman tiré de ce nouveau film célèbre (à cause du sensoround) et illustré de photos qui en proviennent. On retrouve dans ce livre, qui n'a pas la simplicité naïve de La Guerre des Etoiles, une somme assez étonnante de clichés et de vérités dites premières (et dont on sait ce qu'elles cachent !). Rôle des chefs ? Le bon chef ( ?) pour se faire obéir doit parfois se comporter en tyran (101). Tous les politiciens sont des démagogues des pourris et des lâches — en plus ils sont des traitres ! (Uri). Fort heureusement, comme chez Doc Smith les militaires veillent, appuyés sur de fidèles lieutenants, et une famille exceptionnelle (est-ce par hasard que le « bon chef » se nomme ADAM(a), le fils Apollo, la fille Athéna. Retour mythologique ?) Rapports entre les sexes ? (142) « Il faut que tu te battes pour conserver ton homme ». Au fait, que doit faire le Galactica ? Sauver la race humaine, lâchement attaquée, dans son expansion généreuse, par les affreux cyclons, leur ignoble guide suprême aux trois horribles cerveaux. Sauver, c'est-à-dire ramener ce qui reste au bercail, à la Terre (au Paradis d'avant). Sur cet arrière fond, multiples scènes de batailles, de chasseurs, vagues histoires d'amour, trois ou quatre comiques bons garçons aux fines plaisanteries du genre « va te faire catapulter, Boom Boom (267) » Et vogue la galère arrachée aux délices d'une Capoue traîtresse où les attendait « un sort pire que la mort » (brrr. !). C'est écrit pour être lu rapidement et oublié bien vite.