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L'Homme infini

Daniel F. GALOUYE

Titre original : The Infinite Man, 1973
Première parution : New York, USA : Bantam, avril 1973   ISFDB
Traduction de Francis PERNET

LIVRE DE POCHE (Paris, France), coll. SF (1ère série, 1977-1981) précédent dans la collection n° 7034 suivant dans la collection
Dépôt légal : 4ème trimestre 1978
Réédition
Roman, 320 pages, catégorie / prix : 3
ISBN : 2-253-02048-6
Format : 11,0 x 16,5 cm
Genre : Science-Fiction

Maquette : Pierre Faucheux / Dedalus / Ph A. Choisnet


Quatrième de couverture
Milton Bradford devait se cacher. Fuir.
Pour cela, il avait tout l'univers, mais aucun refuge possible.
Il pouvait plonger dans les fournaises d'hydrogène des soleils, s'engloutir dans les abysses de gaz des planètes géantes, se perdre dans les grands courants de matière morte, se mêler aux foules de toutes les races, de tous les mondes habités.
Il pouvait manifester sa colère en effaçant ces mondes, tordre la logique, décréer, en somme.
Comme ça, d'une pensée.
C'était merveilleux et angoissant d'être Dieu.
Critiques

     VITE FAIT

     Réédition d'un OPTA 1975. Dernier roman de Galouye, le plus mystique par son vocabulaire. Mais toujours sur le même thème : qu'est-ce que la réalité, quel est son degré de consistance, de quels paramètres dépend-elle ? Ceci depuis la merveilleuse nouvelle Le pantomorphe, rééditée in Fiction spécial Futurs d'Antan. Roman à rapprocher, pour comparaison d'Etres Forces s'incarnant et des humains, de L'ile des Morts de Zelazny. Moins réussi que les 3 premiers (le Monde aveugle. Les Seigneurs des Sphères, Simulacron 3).

Roger BOZZETTO
Première parution : 1/3/1979 dans Fiction 299
Mise en ligne le : 7/2/2010

Critiques des autres éditions ou de la série
Edition OPTA, Anti-mondes (1976)

 
     La « Force créatrice » du cosmos, épouvantée par la complexité de l'univers qu'elle crée, se réfugie (repli schizophrénique) dans le corps d'un Terrien, tandis que son contraire, la Force Destructrice, devient l'hôte d'un autre homme, psychiatre de surcroît, et chargé de soigner le premier. Côté cour les humains se déchirent (amour, haine, goût du pouvoir), côté jardin le monde, puis l'univers se désagrègent jusqu'à l'extinction finale — prélude à une nouvelle re-création. Cette fin du monde à la fois intimiste et cosmique exhale un fort parfum de mysticisme pas toujours bien inspiré (les « dialogues » entre le psychiatre et le principe du mal qu'il abrite valent leur pesant de cacahouètes) et le roman, par son système de référence (lutte éternelle et mécanique du Bien et du Mal) est tout à fait réactionnaire (Mao est cité aux côtés d'Hitler et d'Attila parmi les fléaux de l'humanité...) On reste donc perplexe devant cet ouvrage (trop) grandiose qui fait penser à du Blish mis en scène par un Dick en moyenne forme. Il y a de bons moments (particulièrement de dernier quart, avec ses cataclysmes en chaîne), mais l'ensemble est assez irritant.

Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/2/1976
dans Fiction 266
Mise en ligne le : 16/11/2014

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