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Le Maître du passé

Robert BLOCH

Textes réunis par Stéphane BOURGOIN

Traduction de Stéphane BOURGOIN
Illustration de Lionel FOURNEAUX

CLANCIER-GUENAUD (Paris, France), coll. Série 33 précédent dans la collection n° 14 suivant dans la collection
Dépôt légal : octobre 1988
Première édition
Recueil de nouvelles, 288 pages, catégorie / prix : 39 FF
ISBN : 2-86215-140-8
Format : 10,5 x 18,0 cm
Genre : Imaginaire


Quatrième de couverture
     Une étrange pension de famille réservée aux monstres... Un vampire qui a des problèmes dentaires... Un collectionneur de blondes très « spécial »... Les machines en révolte contre les humains... Un recueil de huit nouvelles inédites mélangeant horreur, humour et science-fiction.
 
Né en 1917, R. Bloch commença sa carrière d'écrivain dans la magazine "Weird Tales". La publication de "Votre dévoué, Jack l'éventreur" et l'adaptation de "Psychose" par Hitchcock le rendirent mondialement célèbre.
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Stéphane BOURGOIN, Robert Bloch écrivain de Science-Fiction, pages 9 à 31, préface
2 - C'est arrivé demain (It Happened Tomorrow, 1943), pages 33 à 114, nouvelle, trad. Stéphane BOURGOIN
3 - La Pension des monstres (Unheavely Twin, 1939), pages 115 à 127, nouvelle, trad. Stéphane BOURGOIN
4 - Une dent contre lui (Tooth or Consequences, 1950), pages 129 à 149, nouvelle, trad. Stéphane BOURGOIN
5 - J'aime les blondes (I like Blondes, 1956), pages 151 à 168, nouvelle, trad. Stéphane BOURGOIN
6 - La Machine qui changea l'histoire (The Machine that Changed History, 1943), pages 169 à 190, nouvelle, trad. Stéphane BOURGOIN
7 - C'est pas sorcier (The Sorcerer's Jewel, 1939), pages 191 à 218, nouvelle, trad. Stéphane BOURGOIN
8 - Édifice complexe (Edifice Complex, 1958), pages 219 à 236, nouvelle, trad. Stéphane BOURGOIN
9 - Le Maître du passé (The Past Master, 1955), pages 237 à 282, nouvelle, trad. Stéphane BOURGOIN
Critiques
     Troisième ouvrage de Bloch dans cette excellente « Série 33 » dirigée par Stéphane Bourgoin et François Guérif — des connaisseurs fins de polars, mais qui ici s'ouvrent largement au fantastique et à la s-f- Le maître du passé n'est pas un roman, mais un recueil de sept nouvelles et d'une novella — pour la plupart inédites en France. L'ouvrage est introduit par une longue préface de Bourgoin, qui fait le point sur « Robert Bloch, écrivain de science-fiction ». Comme tel, ce recueil se présente donc comme un mini Livre d'Or de l'auteur : une sorte de consolation, puisqu'on sait bien que, à l'image de son frère Brown, Bloch, pour d'évidentes raisons éditoriales, n'aura jamais son livre d'Or (Bradbury non plus d'ailleurs, pour ajouter un troisième B aux deux précédents ce qui rend d'autant plus fragile, et presque dérisoire, l'entreprise lancée par Jacques Goimard).
     C'est arrivé demain, la novella qui ouvre le recueil, est un court roman catastrophe qui précède de loin la vague des années 60, puisqu'il date de 1943. Bloch introduisait son texte par des lignes volontaires, où est écrit que « ... la véritable histoire de la révolte des machines, avec les événements quotidiens qui frapperaient la population d'un monde devenu fou, n'a jamais été raconté ». En 43 peut-être, mais depuis... voir Stephen King par exemple, ou chez nous le succulent Révolte des robots de Jean-Gaston Vandel. Aussi ne doit-on pas s'attendre à une révélation, seulement à une pièce typique des revues des années 40, très influencée par La guerre des mondes de Wells. Et puis on sait bien que ce n'est pas dans le cadre de la s-f « pure » que l'auteur est le meilleur. . Le meilleur Bloch ? C'est naturellement dans l'humour (noir) qu'on le trouve, par exemple dans J'aime les blondes (56), où un ET. en visite sur Terre les aime effectivement, miam-miam. Mais le thème du voyage dans le temps titille aussi la verve de l'auteur (on sait qu'il a fait voyager dans le futur son vieil ami Jack l'Eventreur). Par exemple dans le texte qui donne son titre au recueil (un effet qui est sa propre cause), mais surtout avec La machine qui changea l'histoire (43), une nouvelle qui met en scène Hitler et Napoléon, le premier appelant le second au secours au moment où il sent venir la défaite devant l'Union Soviétique. Belle confrontation, tout à fait dans le ton de l'époque de son écriture, et dont la chute est savoureuse. Le reste est couci-couça, mais l'ensemble ne dépare pas les quelques 70 centimètres que compte l'œuvre complète de Bloch alignée sur son rayon de bibliothèque.

Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/3/1989 dans Fiction 406
Mise en ligne le : 11/11/2002

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