Critiques
De l'auteur qui obtint en 84 le prix de la science-fiction pour la jeunesse, un récit moins ambitieux que le naviluk, et nous fait part des soupçons d'un jeune écolier envers deux nouveaux, Gudule et Gédéon, qui se ressemblent comme deux gouttes de miel (ils sont roux, avec des yeux verts), se nomment Atlantis, habitent villa Andromède, et surtout possède deux chats aux yeux pareillement verts qui, et c'est ainsi que le mystère se corse, ne sont jamais là quand apparaissent leurs deux maîtres, et vice-versa. Alors... Viennent-ils vraiment d'un autre monde, Gudule et Gédéon (ou Gumberg et Galaxie — puisque c'est là le nom des chats) ? On le saura après une enquête facétieuse et pleine de bonne humeur, en même temps que de notations justes et de discrètes revendications féministes (le récit commence par l'explication de ce qu'est une césarienne, ce qui n'est pas courant dans les histoires pour les 10-12 ans). Décidément Thérèse Roche est à mettre dans le même panier que Joëlle Wintrebert pour ce qui est de la s-f pour la jeunesse. Que ces deux-là se fassent une concurrence acharnée ! N'est-ce pas la loi du libéralisme ? Et nous, lecteurs, même les grands, auront pleins de romantelets tous plus meilleurs les uns que les autres... Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/6/1987 dans Fiction 387 Mise en ligne le : 24/10/2003
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