La Peste écarlate
Jack LONDON
Titre original : The Scarlet Plague, 1915 Première parution : New York, USA : Macmillan, 1912 Traduction de Paul GRUYER & Louis POSTIF Illustration de Winslow HOMER
ACTES SUD
(Arles, France), coll. Babel n° 42
Dépôt légal : mars 1992 Réédition Roman, 122 pages, catégorie / prix : 2 ISBN : 2-86869-819-0  Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Un ancien professeur d'université erre en compagnie de ses petits-enfants, revêtus de peaux de bêtes, dans un pays désolé. Celui de la baie de San Francisco, ravagée soixante ans auparavant par un terrible fléau. Nous sommes en 2013. Quelques hordes subsistent, et de rares survivants tentent de raconter le monde d'avant. Peine perdue : les avancées technologiques restent lettre morte pour des enfants qui ne savent même pas compter. La seule issue est de reprendre depuis les commencements la marche vers la civilisation perdue. Jack London met toute sa puissance d'évocation au service de ce récit d'apocalypse, offrant de ces grandes peurs qui ravagent le monde une vision terrible — et quasi prophétique — et inscrivant de fait sa peste écarlate, comme le note ici même Michel Tournier, dans la lignée des fléaux bibliques, des terreurs millénaristes. Un texte qui prend dès lors une étonnante et inquiétante modernité. Jack London est né en 1876 à San Francisco, est mort en 1916, deux ans après avoir achevé La Peste écarlate, saisissant roman d'anticipation, qui tout comme Croc-Blanc, Le Loup des mers, ou L'Appel de la forêt, révèle un sens profond de la nature.
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