Tien-Duc est un petit Eurasien qui a perdu ses parents : comme ils ont été heureux tous les trois dans leur bungalow couvert de bougainvilliers ! Et Tien-Duc orphelin vient vivre à Paris, recueilli par une grand-mère acariâtre qui ne peut surmonter ses préjugés raciaux vis-à-vis de son petit fils « aux cheveux lisses et aux yeux en amande »… Tien-Duc se sent abandonné, seul au monde. Après de nombreuses aventures, l’enfant verra-t-il son rêve devenir réalité : retrouvera-t-il enfin le bonheur ?
  Qui est donc « L’AMIE DES NUAGES » ? Une hôtesse de l’Air qui veille sur le jeune Eurasien parce qu’un jour elle a découvert son terrible secret.
  Le racisme est un problème latent et crucial, un problème de toutes les époques, mais particulièrement du XXe siècle : avec « TIEN-DUC ET L’AMIE DES NUAGES », I.G. Schreiber réussit à faire prendre conscience de ce problème aux jeunes lecteurs et elle y parvient avec beaucoup de tact, d’émotion et de sens humain.
  « TIEN-DUC ET L’AMIE DES NUAGES » se lit d’un seul trait : l’action, le sens des péripéties, la générosité ne sont pas ses moindres qualités. Après avoir fermé la dernière page de ce roman, aucun lecteur de « Jamboree » ne peut oublier Tien-Duc.