Quatrième de couverture
Sur fond de piratage informatique et d'espionnage industriel, le roman de Thierry Serfaty explore les limites de l'au-delà et du monde virtuel. Ce stupéfiant scénario nous entraîne au coeur d'une guerre impitoyable entre des laboratoires à la recherche d'un moyen susceptible de paralyser le virus du sida : le gène du silence. Au centre de cette série noire, un chercheur en immunologie qui a le tort de ne pas croire en l'immortalité... Une intrigue hallucinante, une construction d'une habilité démoniaque pour un thriller scientifique high-tech, brillante variation autour de La Petite Sirène d'Andersen, qui impose Thierry Serfaty comme un jeune talent qui n'a rien à envier aux auteurs anglo-saxons. A suivre...
Critiques
Ce thriller relève du fantastique, et de la fiction à fond de vulgarisation scientifique : un brillant spécialiste de la thérapie génique du Sida, plongé dans la jungle de l'espionnage industriel, est tué. Une entité non définie, « la Vie », le ramène dans son passé, avec amnésie partielle, ordre d'observer, interdiction d'interférer : il doit comprendre, pas réécrire les faits. Pas d'uchronie personnelle. Quoique... Bref, il revit ses six derniers mois et les raconte. En parallèle, après le meurtre, une journaliste interviewe sa dernière compagne. Soupçons multiples, fausses pistes à la pelle et rebondissements aussi imprévisibles que logiques : cela fonctionne bien, et ce n'est pas plus loin de la SF qu'un « Quark noir ». Tant pis pour les ficelles du genre, les fleurs auto-décernées, l'admiratrice expliquant « combien il est agréable de comprendre l'ensemble d'un discours scientifique mis à la portée de tous », ou, quand une fiche didactique se voit trop, pour ce cri du cœur : « il ne me manquait plus qu'une leçon sur les institutions américaines ». Éric VIAL (lui écrire) Première parution : 1/9/2000 dans Galaxies 18 Mise en ligne le : 1/3/2002
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