« L'une de nos meilleures auteures de Fantasy épique... Le combat entre l'Ordre et le Chaos n'a jamais été aussi bien raconté que dans la magnifique trilogie de Louise Cooper. Elle a une compréhension aiguë de l'ambiguïté humaine, un don pour la narration et une imagination merveilleusement originale. »
Michael Moorcock
« La trilogie du Maître du Temps est sûrement l'un des cycles les plus fascinants jamais écrits. »
Dragon Magazine
Les sept dieux de l'Ordre ont régné sans partage durant une éternité, servis par les Adeptes du Cercle dans leur sombre forteresse du Nord.
Mais dans les rangs du Cercle, Tarod, le plus énigmatique et le plus redoutables des sorciers, commence à ressentir une attirance mystérieuse pour les choses obscures, qui menace ses convictions et fait même vaciller sa santé mentale.
Surgissant des abymes du Temps, un adversaire ancien et mortel risque de plonger le monde dans la folie et le chaos. Sa puissance rivalise avec les dieux eux-mêmes.
Le cœur et l'esprit de Tarod sont du côté de l'Ordre. Mais son âme, c'est une autre histoire...
Louise Cooper, née en 1952, a comblé les lecteurs de Fantasy de tous âges depuis 1973 avec plus de vingt romans, dont le premier a été publié alors qu'elle n'avait que vingt ans, ainsi que des nouvelles et de la poésie pour son propre plaisir. Ses autres centres d'intérêt sont la musique, le folklore et la mythologie comparée. Elle vit en Cornouailles, où elle puise une grande inspiration, avec son compagnon et ses chats.
Critiques
Ordre et Chaos sont les deux forces éternelles qui se disputent l'univers depuis sa création, en maintenant un équilibre précaire. Sur le monde que nous abordons, le principe d'Ordre a triomphé de façon absolue, même si le Chaos prépare son retour.
Le récit débute lorsque Tarod, un jeune homme aux origines mystérieuses, porteur d'une étrange bague, se révèle être le détenteur du plus puissant pouvoir magique que l'on ait vu depuis la disparition des Anciens, ces adeptes du Chaos.
Tarod, serviteur de l'Ordre, n'enferme-t-il pas en lui une part de Chaos ?
Louise Cooper assume totalement le manichéisme de son roman. Pourquoi pas ? Mais dans ce cas, il faudrait rendre crédible cette dualité. Or, celle-ci est contenue dans les mots Ordre et Chaos, mais n'apparaît jamais dans le récit lui-même. Par exemple, le monde décrit, qui devrait refléter l'Ordre parfait puisque le Chaos en a été chassé, ne semble en fait ni pire ni meilleur qu'un autre. De même, nous n'avons jamais l'impression que les adeptes des deux forces aient des désirs ou des objectifs différents. Ils adorent d'ailleurs le même dieu, Aeoris.
Peut-être est-ce la morale de l'histoire : Ordre et Chaos se valent ? Une morale qui se tient mais qui nuit ici au moteur de l'intrigue, toute basée sur l'antagonisme. Il en résulte un récit assez terne, aux péripéties conventionnelles, manquant à la fois de rythme et de relief. Bref, on devient vite indifférent au sort de Tarod.
De la big commercial fantasy diront ceux qui ont adopté cette expression à la mode. Assurément un roman assez quelconque et qui se laisse vite oublier.