Quatrième de couverture
L'Oeuf du Monde s'est posé sur la Terre ravagée par le Cataclysme, et où ne subsistent que de rares animaux. En sont descendus un home et une femme. L'homme, modifié jusque dans ses gènes, ne pense qu'à détruire et à piller. La femme, douce et sensible, corrigera en partie ces tendances. Suivant les lois de l'hérédité (qu'ils n'ont jamais connues) leur descendance comprendra de cruels tueurs, d'inquiétants ayatolls et de paisibles limaces. Est-il utopique d'espérer ?
Critiques
C'est la classique histoire de la Terre retournée aux clans des âges farouches. C'est la classique histoire du plus civilisé, du plus totalitaire, tombant amoureux d'une sauvageonne. Le point original, c'est que notre planète a été repeuplée après le grand boum par un seul couple — un cyborg décervelé et une femme normale ; leur descendance, génétiquement divisée, comporte les Tueurs, les Ayatolls (sic), serviteurs des précédents, et les « limaces », gens pacifiques qui finissent par se révolter. Il y a des notations sympathiques contre le pouvoir, la hiérarchie, la religion, comme toujours chez Béra. Mais pour ce qui est de la conduite du récit, l'auteur ronronne, comme Deferre à l'Assemblée. Sympathique, sans plus. Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/5/1983 dans Fiction 340 Mise en ligne le : 16/3/2006
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