Quatrième de couverture
Le bruit — le bruit avait quelque chose d'épouvantable, de terrifiant. On aurait dit qu'il jaillissait des profondeurs de la terre, comme si, en même temps, il répercutait les plaintes, les cris de tous les morts enfouis dans le sol, depuis des siècles... Et ce bruit, mêlé au tumulte de la guerre, amplifié par le vacarme assourdissant des soldats de l'armée allemande, ce bruit frôlait l'inconcevable. Mais qui a dit que les fantômes agissaient toujours en silence ? Jean-Pierre Andrevon (né en 1937) est un des chefs de file de la nouvelle science-fiction française et la plupart de ses oeuvres qui se rattachent à ce genre ont été publiées dans la collection « Présence du futur ». Mais il est aussi l'auteur de plusieurs romans fantastiques à travers lesquels il fait varier, avec une ingéniosité surprenante, le surnaturel, le suspense et l'horreur. Le présent roman en témoigne largement. Critiques des autres éditions ou de la série Edition DENOËL, Présence du fantastique ()Les morts des armées passées surgissant de terre pendant la seconde guerre mondiale : une belle idée... à laquelle Andrevon n'a hélas pas l'air de croire une seule minute. Il étire les premiers chapitres, en multipliant des personnages secondaires sans intérêt, qui tous se demandent ce qui se passe (et pendant ce temps là, justement, il ne se passe pas grand chose...). Il retarde ainsi l'apparition des morts-vivants, dont il se débarassera ensuite rapidement comme s'il ne savait qu'en faire... La morale de l'histoire est assez simple : il vaut mieux ne pas s'occuper de ces choses-là ! Tout comme les morts-vivants, le lecteur pousse de longues plaintes (page 36 : "ANNNNN... RAHHHHH... AMMMMM... TAHHHHH... ANNNNN... RBAAAAHHH..."), mais il s'agit uniquement de baillements d'ennui. Andrevon a écrit des livres bien meilleurs : on peut donc éviter celui-ci… Pascal PATOZ (lui écrire) nooSFere
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