Quatrième de couverture
Comment savoir, avec précision, si tout a vraiment commencé à la fin des années 1980 ? A ce qu'on raconte, pourtant, c'est vers cette époque qu'un navire en route pour les Galàpagos a fait naufrage, et qu'une poignée de survivants s'est réfugiée sur une île... Dans le même temps, et par une facétie de la Providence, un mortel virus persécute le genre humain qui, bientôt, agonise et disparaît... Faut-il s'en alarmer ? Non, car le virus épargne les naufragés et, avec eux, l'histoire du monde recomence. Certes, l'homme n'est plus ce qu'il était, car d'après Kurt Vonnegut — qui eut le privilège d'observer cette mutation — son espèce se croise avec celle du phoque. Cette fable — l'une des plus fortes et des plus drôles qui soit jamais sorties de l'imagination d'un romancier — explore, on l'aura compris, un avenir qui s'impatiente. Ah, si Darwin s'était trompé... Avec ce onzième roman, Kurt Vonnegut — Abattoir 5, R comme Rosewater, Nuit noire — voudrait prouver que, pour survivre, l'espèce humaine devrait régresser. Il le démontre avce une verve et un talent qui empruntent autant à Voltaire qu'à Aldous Huxley.
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