LES SOLEILS VERTS
roman
C'est mieux qu'un roman d'anticipation parce que c'est vrai. Les soleils verts nous révèlent d'une façon hallucinante que le destin de la planète, notre destin à tous, est en jeu. C'est en pensant à Albert Einstein, qu'il révère, qu'Henry Ward s'est décidé à révéler au grand public la vérité sur les champs de force subnucléaires. Mais cette vérité atomique est trop complexe pour être expliquée en équation : il fallait la transposer à l'échelle humaine en l'enrobant de l'attrait romanesque.
Personne n'a jamais su jusqu'à ce jour ce qui s'était exactement passé à Atomgrad Il et à Atomic Stock Authority n° 1. Personne n'a jamais entendu parler de l'élément zéro-négatif. Personne n'a jamais compris pourquoi Burgess et Mac Lean avaient franchi le rideau de fer. Personne n'a jamais su si Pontecorvo était, ou non, un traître. Personne n'a jamais su si le SS-Obersturmbahnführer Skorzeny, qui avait enlevé Mussolini au Grand Sasso, en 1943, n'avait pas fait un séjour à Ceylan, au Mont Lavinia Palace, en s'inscrivant sur les registres de l'hôtel sous le nom d'Erich Krossler. Personne n'a jamais su qu'un président du Conseil français avait transmis au B-Doc l'inconcevable lettre d'un savant atomique français parmi les plus respectés. Personne n'a jamais su que Miss Rosemary Rosedale, plus connue à Las Vegas sous le nom de Barbara Rody, a risqué plusieurs fois sa vie à cause des soleils verts. Personne enfin n'a jamais su que la puissance atomique du monde libre a été neutralisée pendant près de quatre mois ni que les hommes d'État et les savants, qui tiennent entre leurs mains le destin de la planète, ont passé des nuits blanches et prié le Seigneur que cela ne soit pas vrai.
C'est parce qu'ils ont formellement autorisé Henry Ward à dire ce qu'il sait sur ce qu'on a appelé le secret d'Etat le mieux gardé du monde que Les soleils verts sont enfin publiés en France en première exclusivité mondiale.
HENRY WARD
Il a été mêlé depuis quinze ans à presque toutes les grandes affaires internationales. Né en 1913, il se passionne, dès 1935, pour la science atomique. Ses études sont entrecoupées de voyages à travers le monde. Deux séjours, l'un en Chine, l'autre aux Indes, où il se lie avec le mahatma Gandhi, le marquent plus particulièrement.
Fixé aux États-Unis, à l'Université de Columbia, il quitte celle-ci pour devenir un des rouages essentiels de la « Section de la Guerre scientifique tactique ». Les hostilités terminées, il retourne à la recherche pure. L'affaire des soleils verts lui est confiée. Il passe cinq mois à l'étudier. Ses conclusions sont d'abord accueillies avec scepticisme. Mais les événements les plus récents lui donnent raison. Il vit actuellement six mois par an à New-York, et six mois à Saint-Paul-de-Vence, où, tout en continuant à méditer sur la plus incroyable aventure scientifique de tous les temps, il prépare un deuxième ouvrage qui sera également un roman passionnant sur les espaces interplanétaires.