BLACK COAT PRESS
, coll. Rivière Blanche n° 2008 Dépôt légal : mars 2005 Première édition Recueil de nouvelles, 160 pages, catégorie / prix : 15 € ISBN : 1-932983-21-X
Quatrième de couverture
Un vieux cruciverbiste détenteur d'un terrible secret assassiné... Un étrange lord Anglais se livrant à d'étranges expériences... Un impitoyable tueur albinos... Un orthoptiste se retrouvant agent involontaire du mystérieux Service de la Protection du Territoire... Et au centre de cette toile, une superbe lasérologue aux yeux vairons, qui détient peut-être le secret du REGARD QUI TUE...
1 - Le Regard qui tue, pages 7 à 131, roman 2 - François DARNAUDET, Quoi que vous voulez, pages 133 à 139, nouvelle 3 - François DARNAUDET, Autobiographie fantastique, pages 140 à 153, nouvelle 4 - Pascal METGE, La Patateuse, pages 154 à 156, nouvelle
Critiques
Une histoire dédiée à tous ceux pour qui Chapeau Melon et Bottes de Cuir est l'une des créations les plus achevées du Septième Art ne peut, a priori, qu'être passionnante. C'est en effet le cas du Regard qui tue, de François Darnaudet et Pascal Metge, un livre qui se lit d'une traite, un grand sourire aux lèvres.
Un cruciverbiste assassiné d'une étrange manière laisse des indices à son neveu, Argus Bréhier, orthoptiste, sous forme de mots croisés à résoudre. Mais le SPT (Service de Protection du Territoire), dispose d'une photo notée au dos « le regard qui tue » sur laquelle on peut voir une belle jeune femme... Il sera question de lunettes, de lentilles, de lasers et de bien d'autres choses encore.
Action, mais surtout humour et jeux de mots croisés tournant pour la plupart autour de l'œil (jusqu'aux noms des personnages, la lasérologue se prénommant Claire, par exemple), tels sont les points forts de ce roman d'action qui ne se prend pas au sérieux et qu'on apprécierait, en effet, de vois adapté à l'écran. Lui font suite trois courts textes signés de l'un ou l'autre des auteurs. Plus dans un registre doux-amer, ces nouvelles (encore que l'un des textes n'est peut-être pas vraiment une fiction, Darnaudet entretenant la confusion sur ce point) permettent d'apprécier une plus large étendue de la palette de leurs talents. L'ensemble risque fort de donner envie de lire leurs autres œuvres.
Et puisqu'il est question d'œil et de vue, il faut absolument noter l'illustration de couverture, vraiment impressionnante, signée d'un nom fort connu : Juan-Miguel Aguilera ! Cela se sait peu, en France, que l'auteur espagnol est aussi un illustrateur de talent. Bravo à Rivière Blanche d'avoir déniché cette rareté ! On peut admirer d'autres de ses œuvres sur son site : http://webs.ono.com/usr099/JUANMIGUEL/