J'vous imaginais pas comme ça
Tom HOLT
Titre original : Expecting Someone Taller, 1987 Première parution : Macmillan, 1987 Traduction de Marianne FERAUD Illustration de Josh KIRBY
BRAGELONNE
(Paris, France)
Dépôt légal : juin 2005 Première édition Roman, 240 pages, catégorie / prix : 17 € ISBN : 2-915549-30-3  Genre : Fantasy
Quatrième de couverture
Tout ce que Malcolm a fait, c'est rouler sur un blaireau. C'est triste, mais pas vraiment catastrophique. Mais c'était pas son jour, à Malcolm Fisher, car le blaireau s'est révélé être Inglof, le dernier des Géants de la mythologie. Dans son dernier soupir, il a livré avec réticence deux Grands Pouvoirs à Malcolm et fait de lui le maître du monde. Mais Malcolm est-il de taille à faire face à une telle responsabilité ? Tout occupé à empêcher les guerres, les famines et les épidémies, il doit aussi se prémunir contre les dieux, les nains, les Walkyries et autres vilaines bêtes venues du fond des âges qui pensent qu'il n'est pas vraiment fait pour ce boulot ! Tom Holt est né à Londres en 1961. Il a laissé sa carrière d'avocat en 1995 pour un travail honnête : écrivain. J'vous imaginais pas comme ça est son premier roman. 26 ouvrages plus tard, dont une fausse autobiographie de Margaret Thatcher, il est l'outsider de Terry Pratchett en Grande-Bretagne parmi les maîtres de la Fantasy humoristique et figure comme lui dans la liste des meilleures ventes tous genres confondus.
Critiques
L'anneau trop lourd d'un pâle Siegfried L'humour en science-fiction se cantonne à peu de chose près à la fantasy de Terry Pratchett et de son disque-monde. Pour le reste, bof : la SF se prend bien au sérieux. Alors, imaginez mon sourire quand je vis le premier Tom Holt traduit en français, J'vous imaginais pas comme ça. C'est son premier roman, daté de 1987, il en est aujourd'hui au 27e et on dit de lui qu'il est l'outsider de Pratchett parmi les maîtres de la fantasy humoristique. De quoi donc le programmer avec enthousiasme dans ce « Livres du Soir » dédié au rire. Mon enthousiasme s'est rapidement affadi à la lecture. Voilà une histoire piquée à Wagner et son « Anneau des Niebelungen », mais que Holt ne réinvente que poussivement. Inglof est le détenteur de l'anneau, il vit sous la forme d'un blaireau, qui meurt sous les roues de la bagnole de Malcolm. Malcolm hérite évidemment de l'anneau aux pouvoirs magiques, hôte inattendu de ce bijou que le roi des dieux Wotan veut à tout prix récupérer. Le minable mais bon Malcolm, qui prend la tête de Siegfrioed pour ne pas passer inaperçu, va s'en sortir et trouver l'amour à la fin de cette histoire. C'est d'un convenu ! Pas davantage que l'intrigue, la narration ne soulève les zygomatiques : on sourit très peu, on ne rit quasiment jamais. Même si Tom Holt écrit : « Le rire était l'assurance même d'une fin heureuse »... Jean-Claude VANTROYEN Première parution : 19/8/2005 Le Soir Mise en ligne le : 13/11/2005
|