Les fourmis, dont l'édition originale date de 1949, appartient aux œuvres majeures de Boris Vian. Qui a lu et aimé L'Ecume des Jours ou L'Automne à Pékin ne peut ignorer ce volume. Onze récits écrits de 1944 à 1947 s'y trouvent réunis, où se conjuguent l'émotion, la verve, la fantaisie, la tendresse et la saine insolence de Boris Vian, dans son style inimitable, fort et libre. Dès la parution dans les Temps Modernes en 1946 du premier récit qui a donné son titre au recueil, Boris Vian fut reconnu comme un maître dans l'art difficile et passionnant de la nouvelle. Journaux et magazines publièrent ces années-là plusieurs des textes rassemblés ensuite par Boris Vian lui-même dans l'ordre où ils paraissent aujourd'hui. Les rééditions du livre, après la mort de l'auteur, et la reprise de certains textes en diverses anthologies ont confirmé le succès des Fourmis, en conférant à l'ouvrage sa place définitive dans notre littérature.
1 - Les Fourmis, pages 7 à 24, nouvelle 2 - Les Bons élèves, pages 25 à 35, nouvelle 3 - Le Voyage à Khonostrov, pages 36 à 49, nouvelle 4 - L'Écrevisse, pages 50 à 61, nouvelle 5 - Le Plombier, pages 62 à 73, nouvelle 6 - La Route déserte, pages 74 à 97, nouvelle 7 - Les Poissons morts, pages 98 à 118, nouvelle 8 - Blues pour un chat noir, pages 119 à 138, nouvelle 9 - Le Brouillard, pages 139 à 154, nouvelle 10 - L'Oie bleue, pages 155 à 170, nouvelle 11 - Le Figurant, pages 171 à 236, nouvelle