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L'École des assassins

Ugo BELLAGAMBA & Thomas DAY

Première parution : Avon / Fontainebleau, France : Bélial', février 2002

Illustration de Olivier FRASIER & JEWEL

BÉLIAL' (Avon / Fontainebleau, France)
Dépôt légal : octobre 2002, Achevé d'imprimer : octobre 2002
Retirage
Roman, 184 pages, catégorie / prix : 12 €
ISBN : 2-84344-040-8
Format : 13,0 x 20,0 cm
Genre : Science-Fiction

Retirage suite à l'incendie de l'entrepôt des Belles Lettres. Une faute s'est glissée sur la tranche, où le titre indiqué est "L'école des Assasins".
Dépôt légal : à parution


Ressources externes sur cette œuvre : quarante-deux.org

Quatrième de couverture
Bienvenue à Hong Kong, à l'heure de la curée !
 
Hong Kong 2023. Une guerre oppose les triades de la Sun Yee On à Voyager Concept, transnationale spécialisée dans la conquête spatiale et le génie génétique. Au sein de cette entreprise, Marion Strauss a une vision : l'école des assassins. Un groupe de quarante enfants qu'il va former aux arts du meurtre et de la guerre, qu'il va bio-améliorer jusqu'à transcender l'humain. Parmi eux : Ryu, l'Acrobate ; Cassandre, dotée d'une memoire totale ; Peter, le Samouraï ; Terri, le Phénix, condamnée à renaître de ses cendres. Parce que Jon Holkaï, son mentor, lui a enseigné le bushido, Peter va refuser sa charge d'assassin et se dresser contre Marion Strauss. Une guerre se prépare ; chacun devra choisir son camp.
 
Avec L'École des assassins, Ugo Bellagamba et Thomas Day rendent hommage aux mangas télévisuels et aux super-héros de leur adolescence : Wolverine, X-men et autres Ken le survivant.
 
Thomas Day est né en 1971, dans cette belle ville de Paris où il réside actuellement au-dessus des catacombes et de leurs six millions de squelettes. En quelques années, il s'est imposé comme l'auteur le plus violent, le plus éprouvant de l'imaginaire francophone. On lui doit une cinquantaine de récits, un recueil de nouvelles, Sympathies for the devil, ainsi que quatre romans au Bélial' et chez Mnémos, dont Rêves de guerre.
 
Ugo Bellagamba, titulaire d'un doctorat en histoire du droit, a publié sous le pseudonyme de Michael Rheyss un texte remarqué car remarquable : « L'Apopis républicain ». Il a 29 ans et vit à Aix-en-Provence avec sa femme et Sirius, un improbable petit chien.
 
L'École des assassins est leur première collaboration.
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition BÉLIAL', (2002)

     Thomas Day, particulièrement prolifique en ce moment, s'est associé à Ugo Bellagamba, dont on connaît déjà quelques remarquables nouvelles publiées sous le pseudonyme de Michaël Rheyss, pour écrire cette pure série B, nerveuse, rapide et violente.
     À Hong Kong, dans la guerre qui oppose la Sun Yee On à Voyager Concept, Marion Strauss a créé l'école des assassins, qui comprend quarante personnes « bio-améliorées », entraînées au meurtre. Il y a même enrôlé ses propres enfants. Mais Peter, le Samouraï, le seul à ne pas posséder de nano-implants, se retourne contre Strauss et débauche d'autres assassins, comme Ryu, l'Acrobate, qui se débarrasse du veilleur logé dans l'os de sa jambe avant que celui n'explose pour le punir de sa trahison.
     Dans ce récit sans temps mort, tout l'attirail des nanosciences et de l'informatique cyberpunk est convoqué pour offrir des combats spectaculaires : réalité augmentée analysant l'environnement et les forces en présence, nanotechs décuplant les possibilités physiques, la résistance de la peau ou contrôlant le rythme cardiaque, passage en « temps long » pour gagner en rapidité ou distiller la douleur, le temps que les nanomédics réparent les dégâts. Les assassins sont bien sûr en mesure de se connecter mentalement aux réseaux informatiques. C'est donc à une formidable bataille de super-héros que l'on assiste, dans la tradition des mangas et des comics US.
     Malgré une psychologie sommaire, les héros ne sont pas entiers au point de ne jamais connaître le doute ; ils ont même parfois conscience de leur nature inhumaine, puisque le surhomme, par définition, a cessé d'être un simple humain. Mais il ne faut pas chercher dans ce roman autre chose que l'hommage que les auteurs ont voulu rendre aux BD et dessins animés de leur enfance, hommage réussi car on ne s'y ennuie pas un seul instant.

Claude ECKEN (lui écrire)
Première parution : 1/6/2002
dans Galaxies 25
Mise en ligne le : 1/2/2004


Edition BÉLIAL', (2020)

    L’École des assassins est une œuvre post-cyberpunk où, en 2047, de quasi-super-vilains créés par génie génétique, nanotechnologie, manipulation quantique, voire par un entraînement tiré des enseignements de ce même Miyamoto Musashi au centre de La Voie du sabre, servent d’assassins d’élite à une transnationale sans scrupules, dans un monde où l’espionnage industriel, le meurtre et l’attentat sont devenus des pratiques commerciales parmi d’autres pour ces corporations aussi puissantes que des nations ou presque. Ces assassins servent à lutter contre les concurrents, les Triades qui gênent leurs activités en Asie ou les juges mandatés par les instances internationales. Dotés de noms de code et de capacités qui semblent tout droit sorties de chez DC ou Marvel, ces personnages vont entrer en dissidence, et ce malgré le fait que leur employeur a plusieurs moyens définitifs de les réduire au silence.

    Si ce court roman n’est pas dépourvu de fond (on y parle montée en puissance des Firmes, manipulations génétiques interdites, statut du surhomme et de l’arme vivante, etc.), il doit surtout être appréhendé comme une vigoureuse série B d’action, nerveusement rythmée, aux nombreux combats aussi visuels qu’haletants. La patte de Thomas Day est plus reconnaissable que celle de son co-auteur, et sans surprise orientée érotisme, mystique japonaise et action, quand Bellagamba est plus dans la description de cet univers. Le roman reste intéressant, même si le joyeux mélange Matrix / X-Men / Watchmen / Musashi peut parfois laisser dubitatif avec quelques clins d’œil un peu trop appuyés. On retiendra cependant un aspect… eganien tout à fait fascinant sur la fin.

    Sympathique petit livre de nanopunk très orienté action et hyper-référencé, L’École des assassins se lit à toute vitesse et avec un plaisir quasi coupable, tellement qu’on regretterait presque (presque…) qu’il n’ait pas été plus étoffé. Ce n’est pas un livre qui vous retournera le cerveau, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande, et ce qu’il fait, il le fait très bien.

APOPHIS (site web)
Première parution : 1/10/2020
Bifrost 100
Mise en ligne le : 28/4/2024

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