Alors qu'il revient de son bureau, Robert Maitland est victime d'un accident à la périphérie de Londres : sa voiture quitte l'autoroute et vient s'échouer en contrebas sur un îlot à l'abandon que surplombent les voies d'un grand système routier moderne. Rien de plus simple, apparemment, que d'escalader le remblai ou d'attirer sur lui l'attention des automobilistes. Or, personne ne s'arrête...
Robinson moderne échoué sur une île au paysage hallucinant de béton, de boue et d'herbes folles, en marge d'une des plus grandes villes du monde, Maitland doit lutter âprement pour survivre et se rendre maître de l'île. Ses seules armes : le contenu hétéroclite de son véhicule, et sa propre détermination.
Mué du jour au lendemain en rat d'égout de la société industrielle, Maitland comprend peu à peu que c'est son propre passé, sa personnalité et sa place dans cette société qui se trouvent remis en question.
L'île de béton décrit de l'extérieur un monde étrange qui est pourtant le nôtre. C'est la première exploration d'un des abîmes insoupçonnés qui s'ouvrent devant nous, dans le paysage bétonné de la fin du XXe siècle.
[texte du premier rabat de jaquette]
J. G. Ballard
Né à Shangaï en 1930 de parents anglais, J.G. Ballard a vécu en Chine jusqu'à l'âge de 15 ans. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il fut interné par les Japonais. Rapatrié en 1946, il entrreprit des études de médecine à Cambridge, mais se tourna rapidement vers la littérature, tout en exerçant divers métiers - après avoir servi dans la R.A.F.
Son premier livre fut publié en 1957. Depuis, J.G. Ballard a écrit une quinzaine d'ouvrages, tout en s'occupant de la revue New Worlds, principal organe de la "nouvelle vague" dee la science fiction britannique. Ballard lui-même est considéré à juste titre comme l'écrivain le plus représentatif de ce mouvement.
[texte du deuxième rabat de jaquette]
Du même auteur chez le même éditeur : CRASH !
« Un véritable coup de force littéraire » Jean-Baptisye BARONIAN (L'Express)
« Le premier chef d'œuvre de la S.F. de demain » (Le Monde)
« Diaboliquement intelligent » Michel NURIDSANY (Le Figaro)
« Un superbe livre, un chef-d'œuvre unique » Alain DOREMIEUX (Fiction)
« Crash ! est (et je pèse mes mots) une manière de chef-d'œuvre. » Jean-Patrick EPSTEIN (Le Point)
« Un roman MacLuhanien » ANDREVON (Charlie-Hebdo)
« Espérons que ce livre choc va donner à la collection 'Dimensions" la place qu'elle mérite largement après tous les bons romans qu'elle vient de publier et dont Crash ! est le plus étonnant » Marianne LECONTE (Horizons du Fantastique)