Ce recueil regroupe 24 contes brefs, à la lisière de la science-fiction et du fantastique. Un paragraphe ou deux pour bien camper les personnages, puis l'inéluctable déménagement du connu vers l'inconnu se produit soudain. Il peut parfois s'agir de bouteilles de vin, de gouttes qui font vieillir, d'une poupée en robe de mariée ou d'un cadeau de Noël, mais toujours l'étrange se tapit quelque part, prêt à bondir au moindre prétexte. C'est alors que s'engrène la machine infernale qui ne lâchera plus sa proie qu'une fois le sacrifice consommé.

Ce que les critiques ont écrit :

Autre dérogation à une « ligne » d'Imagine... : la publication de textes de moins de 10 pages. Ceux de Michel Bélil sont de petits bijoux d'humour et de finesse. (Jean-Marc Gouanvic, Imagine... )

Mais la forme et l'écriture du Mangeur de livres gardent un ton de mystère impalpable qui apporte le cachet particulier dont ce style de livres a besoin. Un livre qui devrait plaire à un vaste public. L’un de ceux que l'on aime bien avoir avec soi en vacances. (Le Journal de Québec)

Michel Bélil a écrit un autre conte fantastique dont le cadre est Amianteville. Une bien belle histoire... (Norbert Spehner, Solaris)

Un auteur digne à mon avis de prétendre au titre de spécialiste de la littérature fantastique québécoise. Des contes clairs, sans trop de bavures, qui vous font passer des frissons, jeter un coup d'œil par-dessus votre épaule pour vous convaincre que la réalité n'est pas celle que vous êtes en train de lire. Bélil a le don de jouer avec les mots... et avec son lecteur qu'il laisse souvent pantelant, qu'il fait sursauter au détour d’une phrase... (Michel Truchon, Le Soleil)