Quatrième de couverture
Premier de la classe et surdoué en maths, Alex est le souffre-douleur de tous ses camarades. Son seul réconfort est un chien noir qui vagabonde dans le parc d'une maison abandonnée : il l'apprivoise et le nomme Vador. Mais peu de temps après, le chien meurt. Désespéré, Alex se réfugie dans ses rêves où il voit une jeune fille qu'il dessine. Comment se peut-il alors que subitement, Vador réapparaisse aux cotés d'une fille qui ressemble trait pour trait à celle dessinée par Alex ? Critiques des autres éditions ou de la série Edition HACHETTE Jeunesse, Vertige S-F (1998) Avec des parents ternes et rigides, des élèves moqueurs et sadiques, la vie n'est pas drôle tous les jours, surtout quand on est le fort en maths de la classe. La seule consolation d'Alex est ce berger allemand apparemment abandonné qu'il nourrit à travers les grilles de la villa où il erre. Mais le chien tombe malade et meurt. Terrassé de chagrin l'enfant se réfugie dans le travail et dessine, à temps perdu la jeune fille de ses rêves. Or, le portrait craché de celle-ci apparaît peu de temps après, accompagnée du chien qu'il croyait mort, pour le défendre contre les brimades des camarades. Mieux, elle se prend d'affection pour lui et l'attend à la sortie de l'école, à la grande surprise des autres élèves !
Mais Oona est aussi menteuse. Elle n'habite pas la villa des Roses, qui tombe en ruine, mais la squatte. Elle aimerait aussi le voir abandonner les maths et choisir le dessin. L'admirable histoire d'amour tourne court quand Alex découvre qu'Oona est un robot, envoyé par lui-même depuis le futur pour le dissuader de mener une carrière scientifique qui conduira l'humanité à sa ruine. Mais peut-il y renoncer sachant qu'il perdra du même coup celle dont il reste épris ?
Si le thème a déjà été exploité Gudule qui effectue là sa première incursion dans la science-fiction, en tire de touchantes variations. Elle a l'art d'entretenir le mystère jusqu'à la révélation finale et restitue avec finesse les émotions du jeune narrateur.
Avec ce récit d'une émouvante simplicité, Gudule émerveillera plus d'un lecteur. Claude ECKEN (lui écrire) Première parution : 1/12/1998 dans Galaxies 11 Mise en ligne le : 20/11/2008
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